Can we pretend that airplanes in the night sky are like shooting stars, I could really use a wish right now ♥

Tuer.

Depuis quelques semaines, les vampires de Londres ont des problèmes avec les loups-garous de la ville. Des meurtres, des voles, des règlements enfreints. Le sang va couler à cette fête. Nous attendons ce moment depuis longtemps, espérant que leur crime payera les conséquences de cet acte. Charlie Jackson est la responsable et malgré cela, les autres prennent sa défense. Aujourd’hui est le jour de la mort. Le jour de la victoire, des vengeances, des coups sanguinaires rétablis, des injustices rendues, des criminels voilés, des meurtres payés. Diable viendra régner la terreur et personne ne peut l’arrêter, les yeux en sang, les vampires contre les loups-garous commenceront et la guerre éclatera. Le plan est en cours de mission. Gloire a l’Enfer.

L’heure de la victoire sonne. Une douleur transperçait tout monde corps en pensant a la mort d’Ellen. Elle m’avait rendu heureux, je la traitai comme ma princesse. La princesse du Vampire. Ses cheveux bruns dans les miens, ses mains douces élançant les miens, ses yeux d’ange et son sourire mystérieux. Morte. Elle était ma vie. Un sourire narquois s’étirait sur mes lèvres. Oui, le sang allait couler aujourd’hui et pas n’importe lequel, ceux des loups-garous. Les gouttes de pluie tombaient sans cesse du ciel de cette soirée, la terre mouillée dégageant une odeur humide. Marchant dans le jardin de la Villa avant de réunir les vampires pour la mission, je passais un moment de silence, seul dans mon monde. Arrivé dans une petite clairière au milieu de la végétation, je m’assis sur le banc, tachant d’avoir la vue du paysage dans ma vision. Les cheveux en bataille, je regardais le sol. Ce serait peut-être ma dernière nuit dans cet endroit. Je ne peux revenir en arrière, je ne reviens jamais en arrière. Que préférez-vous ? Que on condamne plusieurs innocents à mourir et laisser échapper le criminel ou le criminel jeté en prison mais non payé de ses actes ? Soyez intelligent mes amies car si vous ne me suivez pas, vous sombrez dans un mort certain. Je peux être sadique et cruel quand je veux quelque chose. Ceux que je veux ? La mort de Charlie et de ses alliées. Je me levais enfin et marchais vers le pavillon du Villa, s’arrêtant quelques instants pour observer une dernière fois la grande maison hantées de vampires. Je devais aller rejoindre Ambre qui devrait m’attendre devant le Villa de l’autre coté avec tous les vampires qui se joignent à la fête ce soir. J’avançais et entrai dans la maison en fermant la porte en bois derrière moi. La grande cloche du salon sonnait neuf heures pile. L’heure avait sonné. La fête devait commencer à dix heures normalement au Parc Saint James. Nous allons attaquer à minuit comme il se doit, à cette heure les loups-garous seront bourres et n’auront pas tout l’esprit ouvert. Les vampires boivent aussi mais cette fois, on sait tous qu’il faut rester sur ses gardes avec l’alcool et le reste pour le combat.

Je montais les escaliers quatre a quatre a la vitesse d’un vampire. Les quelques vampires sur mon passage me saluant et je faisais de même, sachant que notre péril allait bientôt commencer. A ma grande surprise, un jeune vampire du nom d’Alice Jose attendait devant ma porte. Je la saluais d’un geste de la main et la regardais sans vraiment savoir pourquoi elle était ici.

- Je voulais seulement te dire que tous les vampires sont prés à partir et attendent en bas comme tu nous avais dit.

Je lui dis merci et qu’elle pouvait déjà commencer à vérifier les chambres pour voir s’il en manquait encore. J’entrais dans ma chambre, celle qui m’appartenait depuis cinquante ans déjà. Des vêtements étaient éparpillées par ci par la sans être nettoyer, je ne rangeais jamais ma chambre puisque je n’y passais pas vraiment mon temps à y rester. J’étais seulement venu chercher ceux qui m’étaient de plus précieux. Je marchais doucement vers mon étagère remplit de cadre contenant des photos de mon enfance, de ma famille et des divers personnes que j’ai connu dans ma vie. Mais ma main s’arrêtait seulement sur deux photos que je mis dans ma poche en enlevant le cadre. Celle avec moi et Ambre. Celle d’une autre avec Pandora. J’avais jeté celles d’Ellen dans la poubelle du a mon rage de l’avoir perdu et n’a jamais pu les récupérer a temps, mais l’importance était qu’elle soit dans mon cœur.

Je redescendis les marches et me dirigeais vers la porte. Dehors, la tempête s’était arrêtée et les membres du Clan s’étaient rassemblées en un paquet, près au signal de partir. Je pris mon blouse en chemin et l’enfila en partant. Plusieurs vampires de mon clan étaient la mais a ma grande surprise, des demi-vampires étaient venues aussi ceux que ne faisait que rallonger mon sourire. Les loups-garous sont déjà morts. Un jeune vampire, encore trop jeune, s’avançait vers moi. Il était grand et semblait bien être sur de lui.

- T’es sur que c’est une bonne idée ? Moi, je propose qu’on rentre tous et qu’on oublie ton plan.

Connard. Je m’avançais vers lui, laissant ma rage s’allumer. Je sentis son souffle court et inquiet sur mon visage, j’étais trop près et je savais qu’il avait peur. J’avais quatre centimètres de plus que lui et je suis le chef du clan des vampires. Alors, d’un geste rapide, je mis mes mains autour de son cou et le plaqua au sol. Comme hausse-t-il me désobéir ? Traitre oui. Je lui criais comme un malade, l’étranglant un peu plus a chaque mot.

- Tu as dit quelque chose ? Personne ne me dit ceux que je dois faire, COMPRIS ? Tu hausses me dire ca encore une fois et je te tuerai.

Je me relevais et foudroyais l’assemblée du regard. Si on me sous-estime, ils font tous mourir vive. Pour qui il se prenait celui-là ? S’est-il seulement demander pourquoi on m’avait nommé chef ? Ma force, ma loyauté et mon courage, mon expérience. Pauvre chou, je jure de le tuer si je le rencontre sur mon chemin à la fête. J’émis un siffle strident entre mes dents er observais le groupe.

- Vous pourrez attaquer le camp ennemi quand vous aurez entendu le signalement, donc ce sifflement. N’oubliez pas de ne pas trop boire, garder vos esprits ouverts et vos crocs sortit. Bonne chance a vous.

C’est ainsi que je me retournais et pris mon propre chemin pour aller a la fête. Oui, nous allons tous seules ou accompagner de un ou deux, pas plus pour ne pas trop attirer l’attention. Malgré que je sus que Pandora était la, je voulais y aller seul. Mon objective est de tuer. Je coupais par les champs et la foret des loups-garous sachant qu’ils n’étaient pas la mais a la fête.

Arrivé a la fête et n’ayant pas grand-chose a faire, je m’assis sur un des chaises d’un petit bar, demandant une petite boisson. Je vis celui que je chercherai ce soir, et le suivis du regard, un sourire narquois au visage, oui mon petit Jonny, ce sera ton heure ce soir comme celle de Charlie.

Darren.
Mon esprit était englobé par ce mot, par ce prénom tellement hors du commun que je ne pouvais oublier. J’en étais devenu obsédée, hantée jour et nuit par ce garçon au sourire si pur et aux joues rosies par l’expression. Ces gestes si délicats, ses mains encore fraîches par l’humanité. Alors j’avais décidée, que pour une fois dans ma vie, j’allais faire un truc à peu près correct. Un truc intelligent que j’ai longuement médité. Ce soir j’allais savoir si j’allais mourir ou non, si j’allais me livrer aux loups-garous, ou me battre pour survire plus longtemps. Cette nuit sera une grande nuit…



J’étais devant mon miroir depuis une heure, regardant mon profil blanchâtre par manque de soleil. Je m’étais maquillée les yeux, un coup de crayon noir et de fard à paupière discret. Ma bouche elle, pas besoin de la toucher, elle est déjà rouge sang tellement j’ai soif. Je m’étais bien habillée, j’avais mis une belle robe, contrairement à mes habitudes. Nan pas une robe des années cinquante, une belle robe noire à paillette avec en dessous mon armure et un short de gym noir par-dessus mon collant. J’avais mis mes bottines noires à talons, les seules de j’ai à talons. J’ai lâchée mes longs cheveux châtain clair, ce soir il allait en baver ! Je me regardais une dernière fois dans le miroir de la chambre de mon frère et sorti de la salle de bain. Il étais parti devant quelque seconde, me trouvant peu être trop longue. Hin mon cher frère, l’arme primordiale du combat c’est bien la déconcentration, charmer tout le monde, les tuer et retourner voir le prince charmant, qui n’a sûrement pas emmené son beau destrier. Excitée à l’idée de me battre, je n’avais pas bu de sang depuis plusieurs jours, gardant tout mon venin pour l’ennemi. Ah.. L’ennemi. Je regardais par la fenêtre, observant le crépuscule. Il est l’heure. Courant dans la pièce avec mes talons j’ouvris brusquement la porte de mon frère. Oui mes talons, c’est une excellente arme contre les garçons, j’aime beaucoup. Je sortis du château en courant, absolument pas gênée par mes bottines brillantes, je montais dans le premier bus rouge que je vis. Présentant ma carte, avec mes ongles noirs assorti. Je sourie au chauffeur et il compris de suite où je voulais aller. Je descendis vivement du bus une fois à destination, presque hystérique à l’idée de la guerre. La musique résonnait dans tout le parc et je vis au loin des lumières. Miss Queen Elizabeth II doit être contente tien, de la musique de jeune infernal devant chez elle. Je me dirigeai vers la piste et vis …. Mon frère Ah. Il était à un bar, sirotant sa boisson. Je lui adressai un grand sourire et lui fis signe de la main, contente. Je regardais et reconnu certains élèves du lycée. Et là ma respiration s’arrêta, mon cœur battit à trois mille à l’heure, j’ai cru qu’il sortait de ma poitrine et qu’il allait exploser dans mon décolleté. IL était là, entre la masse de gens, mais je ne voyais que lui, lui et juste lui. Je voyais Darren Shan, non pas mon apprenti, mais le garçon que j’aime. Toujours aussi classe dans sa façon de danser, je ne critique pas mais même ma grand-mère dansait mieux. Peut être qu’il n’y met pas du cœur. Je me mis à danser du mieux que je pouvais avec un groupe de fille inconnue mais bien sympathique. Peut être que Bridget allait venir. Dans tout les cas je m’arrachais sur la musique avait mon déhancher, tout ça pour quoi ? Pour que Darren me regarde ? C’est une mauvaise idée. J’arrêtais de danser, ignorant totalement Darren. J’attendais qu’il vienne à moi, si il venait c’est que c’était tout bon pour moi. Si non, je peux me laisser crever ou bien me battre pour mon frère. Je me dirigeais au bar, m’installant avec grâce sur le siège, commandant un coca. J’étais seule, personne à côté de moi, le champ était libre et mes faux espoirs étaient grands. Oui très grands, tellement grands que cinq seconde plus tard je me tortillais déjà sur mon siège. Je regardais mon frère, ça ce voit qu’il attend quelque chose, ou quelqu’un. Peut être qu’il aime quelqu’un d’autre ? Jamais de la vie ! Je ne retrouverai jamais ce grand frère pessimiste qui était content d’avoir l’autre jambe de valide quand l’une était cassée. Dans tout les cas, je tournai gravement le dos à Darren, une technique pourrie. Peut être que finalement j’avais envie de crever. Ou juste envie que quelqu’un m‘invite à danser. Une personne bien particulière bien sur, je ne veux pas de n’importe qui. Je ne pouvais résister à l’envie trouer la tête, c’était trop fort, mon corps tremblait, et je tournai ma tête. Cherchant désespérément Darren du regard. Non, je ne le vois plus d’ici, il est … Quelque part, hors de ma vue. Je me retournai vivement, regarde ma cannette et mes doigts qui l’écrasait vivement. Je ressemblais à Alexander, déçue par les autres et par soi-même. Je ne dois pas attendre trop des gens, surtout pas de cet apprenti qui s’est éloigné de moi sous prétexte que je suis un loup-garou. C’est ainsi, on ne contrôle pas ces sentiments et c’est bien dommage. J’aurais aimée tomber amoureuse d’une personne formidable, comme Darren… PANDORA ! Réveille toi, tu dis n’importe quoi, mais vraiment n’importe quoi, il faut que tu arrêtes de penser à lui, juste deux secondes, je sais que c’est long mais bon. A présent je ne veux plus rien savoir. Il n’est toujours pas venu et il ne viendra jamais me voir. Pas la peine d’espérer. Je suis là pour Alexander, pas pour Darren, j’ai mis une belle robe pour … Pour personne d’abord. Et puis crotte. Tout ce chamboule dans ma tête, je ne savais plus quoi penser, alors je ne pensais plus, juste à la guerre. Et à Darren …

[ C'est court dsl ]

Les secondes me semblaient une éternité après avoir découvert que l’heureux élu de mon sombre cœur dansait avec un vampiresse blonde, qui appartenait sûrement au clan de mon grand frère Alexander. D’ailleurs en parlant de lui, je le vis dix minutes plus tard avec Darren, ne cherchant même pas à comprendre quelque chose, je tournai vivement ma tête et le barman me murmura quelque chose que je ne compris presque pas, mais ça parlait des garçons et leurs débilité. Oui, ils sont tous idiots, ils nous aiment, ne nous le dise jamais, nous font la guerre et sur leur lit de mort ils nous disent je t’aime. C’est du n’importe quoi. Je critique, je critique, mais moi je suis partie chez mon frère pour aller pleurer un bon coup. Juste au moment où j’allais commander une autre boisson pétillante, je sentis sa délicieuse odeur un peu humaine s’approcher de moi, mélangeant tout les meilleurs parfums du monde, y compris le coca-cola. Je me mordis la lèvre, hésitante, je me retourne ou je ne me retourne pas. Finalement je me retournai pile au moment où il posa sa main sur mon épaule nue. Mon cœur battait trop vite et je commençais à avoir chaud dans mon armure, qui heureusement ne ce voyais pas sous ma robe. Qu’allait-il me dire. Je m’attendais à une dispute en publique, à un drame avant la guerre mais non, il me proposa galantement de danser. Avant même de pouvoir répondre à sa demande, il prit mes mains moites par l’excitation et m’emmena sur la piste de danse. Je fis un tour sur moi-même tout en tenant sa main et me retrouva brusquement contre lui sans comprendre ce qu’il m’arrivait.
Trop petite pour aller mettre ma tête sur l’épaule du géant je dus me mettre sur la pointe des pieds, j’avais l’air fine comme ça. Etranglant à moitié la nuque chaude de mon partenaire, mise sur pointe de pied, yeux clos, pleurant presque de joie. Par chance, mon partenaire est un demi vampire et ne sentira que très peu mon poids sur sa nuque. Dans touts les cas moi je sentais bien son souffle chaud dans mes cheveux, et je sentais surtout son cœur battre au même rythme que le mien, quoi que le sien un peu plus vite que le mien. Je sentais ses mains brûlantes dans mon dos, oui je sais que au départ elles étaient sur ma taille par ce que à mon avis monsieur voulait me faire danser un slow de primaire mais étant donné que j’étais accrochée à son cou, il n’avait pas d’autres choix que de mettre ses mains dans mon dos. On dansait au rythme de la musique, peu être un peu plus lentement même. Par malheur je ne pouvais lire dans ses pensés, c’est dommage. J’avais des sauterelles dans le ventre, non des araignées. Attend un peu, c’est pas plutôt des papillons ? Enfin bref j’avais des trucs dans le ventre, dans la gorge. Je me sentais tout simplement bien avec mon apprenti, mon Darren si j’ose dire. Il y a des gens qui se sentent bien en dormant, d’autre en jouant de la musique, d’autre en réparant des voitures, moi en étant en sa présence, et en plus je dansais avec lui alors là. J’avais brusquement une idée, une folle idée qui allait certainement tout gâchée mais il fallait absolument, absolument que je le fasse, avant de mourir à la guerre pour mon frère, pour Ellen. Je me remordis la lèvre, après avoir tripoter pendant vingt ans les cheveux bruns de Darren. Je pris une grande inspiration, j’avais peur que ma voix dérive, peur de le dire trop vite, peur de devoir répéter. Et là, boum, je lui dis cette phrase tellement compliquée à dire, mais qui veux dire tellement de choses.

•• Je t’aime Darren.

Étrange sensation que j'avais ce soir... Comme une intuition, un mauvais présentement mais sans fondement laissant cette sensation me titiller de manière douteuse. Les derniers évènements avaient laissés tout les camps en alerte, tendu et farouche les uns aux autres. L'atmosphère de la ville s'était encore plus assombri avec les meurtres et surtout celui d'Ellen, la petite amie d'Alexander, chef des vampires. Charlie avait vraiment ce don de toujours se foutre dans la merde, mais également de foutre la merde tout court... Car avec cet actes c'est toute sa communauté qu'elle avait mis a dos du clan des vampires. Elle aurait pu tuer, je sais pas, n'importe quel autre vampire mais pas celle la quoi ! Arf... J'aimais pas être au centre de cas délicat comme ça, je savais négocier, calmer le jeu en cas de conflit, mais ma patience, surtout contre un autre mec n'était pas mon fort du tout et comme tout loup-garou qui se respect, je partais facilement en vrille. Enfin, les choses étaient passées et pourtant cette intuition était bien la, présente et surtout pesante. Se qui laissait instinctivement tout mes sens en éveil presque constamment comme pour me préparer, m'alerter a je ne sais quel danger. Quoi qu'il en soit, c'était énervant surtout que ce soir c'était la fête et qu'être détendu dans ces moments là, s'était bien mieux... J'avais passé le début de soirée avec mon patron a préparer quelques prochains plan, avant de foncer cher moi me laver, changer et de repartir pour la fête après ça. Enfin bref, j'avais cavaler toute l'après midi quoi et enfin je pouvais ralentir le rythme et boire un coup tranquillement...

A peine arrivé que les quelques lycans déjà présent me saluèrent poliment. Quelques bavardage a gauche a droite précédèrent ma pose au bar pour demander un verre bien frais de wisky coca. Alors que j'étais assis en avalant ma première gorgée, mes yeux eux ne purent s'empêcher de scruter l'assemblée ici présente. Il y avait beaucoup de monde et je remarqua notamment pas mal de vampires surtout... Peut-être que j'étais devenu parano avec tout ça mais je trouvais qu'ils venaient en grand nombre ce soir se qui me rappela que j'avais peut-être bien fait de dire aux miens d'être vigilants les jours a venir avec les évènements passés. C'est la d'ailleurs que je remarqua également Alexander, posé sur un siège non loin de moi. Il me jeta d'ailleurs un regard des plus sombre se qui ne me plaisais pas du tout et je lui rendis d'ailleurs un regard tout aussi noir tout en restant neutre. Quelque chose n'allait pas, je le sentais de plus en plus et ça me plaisais de moins en moins. Je ne pu m'empêcher de me lever afin de continuer a analyser tout se qui m'entourais tout en allant croiser discrètement quelques membres de la meute afin de leur dire d'être très vigilant ce soir en vu de l'ambiance suspecte. Je n'omettais pas de préciser de faire passer le mot au autres bien sur. Mieux valait être près que pas du tout... Qui sait se qui pourrait arriver. J'étais peut-être devenu trop parano mais je n'oubliais pas pour autant que l'on m'avais pas nommé Meneur pour rien et donc que je devais d'être a l'affut constamment ainsi que de suivre mon instinct qui ne m'avais jamais fait défaut jusqu'ici. Quoi qu'il en soit, je n'étais pas d'humeur a grandement m'amuser ce soir et j'allais donc en profiter pour jouer le chien de garde et surveiller la soirée qui pour le moment se passait encore très bien. En tout cas, c'est Alexander que je devais garder a vu car si il se passait quelques chose de grave, c'est a lui qu'il faudra faire le plus attention... Pas parce qu'il est plus menaçant qu'un autre, non, tout simplement parce que tout comme moi, il a les plein pouvoir sur son clan qui est venu en nombre ce soir. En tout cas en cas de conflit, moi j'étais près a toute éventualité.

Ouai je sais d'ordinaire je suis pas le plus sérieux, surtout en soirée, mais j'ai tout de même des responsabilité et ça,
je ne l'oubli pas...

Sa trousse de maquillage devant elle, un crayon à la main, Ambre se refaisait une petite beauté. Elle était déjà vêtue de sa robe de soirée noire ; sa préférée. Elle savait déjà que ça robe ne survivrait pas à cette guerre de fin de soirée, mais elle voulait la voir mourir au combat ; comme si c’était une vraie guerrière, comme si elle était vivante. Ce serait la meilleure soirée de toute sa vie - mort ? - et rien que pour ça, sa robe préférée pouvait finir en lambeau à la fin de la soirée. Mais attendez… Elle n’en revenait toujours pas. Une fête suivie d’une guerre sanglante. Le rêve n’est-ce pas ? Enfin, seulement si elle ne mourait pas, sinon, elle ne pourrait pas en profiter longtemps, ce qui serait dommage. Elle l’avait quand même attendue depuis perpète cette fête, un peu comme elle avait attendue de revoir Alexander - son meilleur ami - au MacDo du Trafalgar Square. Sauf que cette fois, elle espérait que ça se passerait beaucoup mieux. Et puis, comme il y aurait beaucoup de monde - dont la sœur de son meilleur ami, Pandora -, elle saurait certainement se contrôler plus facilement que lorsqu’elle s’était retrouvait seule avec lui.

«  Et voilà. Enfin prête.  » dit-elle à son reflet dans le miroir, un grand sourire sur le visage.

Ceci fait, elle rangea tout ce qui lui avait servit à ce maquiller dans sa trousse de maquillage, ce qui lui pris bien un bonne dizaine de minutes. Il y en avait par tout. Sur l’évier, à terre, au dessus de la commode. Enfin bref, mieux valait ne pas essayer de calculer la couche de maquillage qu’elle s’était mise, et encore moins le nombre de tubes et de flacons qu’elle avait terminer pour se maquiller à peu près correctement. Elle qui n’avait jamais été douée pour le maquillage - en général, un peu de fond de temps, un léger phare à paupière et un petit trait noire sous chaque œil suffisait amplement -, c’était surpassée. Enfin, ce n’était que son modeste avis.

Elle sortit alors des seuls toilettes pour femmes présents dans le MacDo dans lequel elle s’était vautrée pour faire sa retouche maquillage. Ce fut avec un léger fou rire qu’elle contempla la file qui s’était formée derrière la porte. Elle regarda l’heure sur son portable - qui restait toujours sur elle -, et remarqua que cela faisait déjà presque trois heures qu’elle était enfermée dans les toilettes.
Elle avait réussie trafiquer la serrure de la première porte d’entrée des WC - celle avant les portes de toilettes, juste avant les éviers et les miroirs -, pour que personne ne puisse la voir en train de se maquiller, puisque cela la gênée.

Ambre s’excusa rapidement au près des nombreuses personnes qui attendaient derrière la porte. Puis, elle passa par la première porte qu’elle trouva, pour enfin se retrouver à l’extérieur. Il fallait qu’elle se dépêche si elle ne voulait pas arriver en retard à la fête - quand on regarde bien, elle est toujours en retard. Elle n’avait pas l’habitude de mettre des talons - enfin, des talons aussi grands -, et elle trébucha donc de nombreuses fois sur la route. Mais elle réussit quand même à arriver à la fête sans encombre.

La jeune - vieille - brune n’était pas passée par la case QG vampiresque avant d’aller à la fête ; mais vu le temps qu’elle avait pris pour se maquiller, ce n’était pas étonnant qu’elle n’avait pas eut le temps. Quand elle arriva au St James Park, ses "amis" vampires devaient être là depuis au moins une vingtaine de minutes. Enfin, elle ne pouvait pas savoir ; elle n’avait jamais vraiment eut la notion du temps. Il faut dire qu’après cent cinquante ans à errer dans la ville de l’autre sans avoir de quoi passait son temps n’aidait pas à compter les années. On n’était vite épuiser quand on ne foutait rien - si si, c’est prouver !

La musique battait son plein. Pas vraiment ce à quoi elle s’était attendue. A la place du bon vieux rock sur lequel elle se défoulait habituellement, il y avait une petite musique douce idéal pour les slows. Et puis, il y avait pas mal de monde sur la piste, et puis aussi plein de monde sur les côtés - autour des tables. Elle ne s’était pas attendue à ce que l’endroit soit aussi rempli, mais bon, la guerre finale n’en serait que plus intéressante.
Tiens ! Alexander ! Son meilleur ami. Il y avait un gars à côté de lui. Ambre ne le connaissais pas vraiment. Darren ? Darren Shan ? Ouais ce devait être ça. Il fallait vraiment qu’elle pense à essayer de mieux connaître les membres de son propre clan, surtout qu’elle était lieutenante.

Mais voilà que Darren s’en va. Ce ne serait pas avec Pandora - la sœur d’Alexander - qu’il avait entamé un slow. Tiens, elle ne savait pas qu’il y avait quelque chose entre ces deux là. Oh et puis merde ! Elle s’en foutait. Ils faisaient ce qu’ils voulaient. Ce n’était quand même plus des gosses !
Pourtant, la question n’était pas là. Oserait-elle parler à son meilleur ami après ce qu’elle avait fait dans le MacDo du Trafalgar Square ? Et puis merde, la question ne se posait même pas. Bien sûr qu’elle allait venir le voir. Après tout, il était sa drogue et elle ne pouvait pas se passer de lui.

Ambre s’avança donc au milieu des tables et des chaises, jusqu’à parvenir à la chaise juste à côté de cella sur laquelle se tenait assis Alexander. Elle s’asseya, faisant d’abord semblant de ne pas le voir. Mais au bout de quelques minutes - deux ? -, elle trouva cela insupportable de garder le silence, et elle se tourna vers lui.

«  Salut beau gosse.  »

J’avais brusquement très chaud, et j’étais un peu perdue. J’observai les danseurs, en écoutant la musique ce terminée doucement. Je n’avais pas envie de partir, pas maintenant. J’avais envie de m’accrocher à son T-Shirt, de pleurer en lui demandant de partir pour ne pas le voir mourir. Mais au lieu de cela je sentais son nez contre le mien. Je sentais ces douces lèvres contre les miennes et son souffle chaud sur mon visage. Mes paupières closent, mes mains sur ses joues. Avant même de comprendre se qui m’arrivait, je me retrouvai assise loin de la fête, sous un arbre. Je posai ma tête sur l’épaule de Darren et répondit après mettre mordue la lèvre à plusieurs reprises.


•• Oui je te pardonne ! Je ne veux plus jamais partir.

Alors j’eu l’idée géniale de fourrer ma tête dans son cou. Mais quelle idée formidable venant de la part d’un demi-vampire assoiffé de sang. Mais étrangement je n’avais pas envie de boire ce liquide qui me semblait tellement précieux à mes yeux. J’avais envie de dormir, de rester dans ces bras pour toujours, mais Alexander n’avait aucune pitié. Il sifflât au loin et la bataille avait commencée, les cris des humains flottaient en l’air et mes pupilles se dilatèrent. L’appel du sang. Je ne pouvais pas rester là à rien faire, je devais y aller, soutenir mon frère. Je me levai, déposai un dernier baiser sur les lèvres de Darren et dis.


•• Protège toi bien… je t’aime.

J’avais envie de chanter, j’allais enfin pouvoir tué quelque loups garous. Je n’allais pas me battre, non pas maintenant. Je me dirigeai vers les toilettes, là où j’avais cachée ma peinture bleue. J’en pris une couche et fis un cercle autours de mon œil. J’en mis dans mon dos, pas sur la robe hein, je l’ai enlevée puis remise. Bon, après avoir mes bras bleus, je me jetai férocement sur le champ de bataille. Pourquoi bleu ? Parce que quand je vais me transformer en loup, je veux qu’on sache que moi c’est Pandore et pas un ennemi. En tout cas, je m’amusai bien, tuant à peu près tout ce qui bougeait. Je croisais Bee et lui fit un petit sourire, dents pleines de sang. En faite je cherchais un ennemi qui durerait plus de trois secondes. Je voyais mon frère là bas et Gaël, pauvre type. Entre temps, j’ai eu le temps de boire le sang de quelques humains, mais une question se posa. Les fears, sont du côté des loups-garous, où du notre ? Je m’arrêtais au combat, ce qui me coûta une énorme griffure en pleine poire. Manque de peau, je ne peux pas être contaminée. Comme le dirait le grand colonel anglais, j’ai oubliée son nom, Ahhhh l’attaqueeee !!!

«  Salut belle vampiresse. Comment va ? Aujourd’hui est le grand jour.  »

Je le regarda droit dans les yeux, un sourire se dessinant lentement sur mes lèvres. Je m’asseya à côté de lui, mon sourire ne me quittant pas. J’étais contente de le revoir, vraiment. J’avais tant de choses à lui dire, à lui avouer. Mais il ne m’en laissa pas le temps. A peine avais-je entrouvert ma bouche pour commencer à lui parler, qu’il se pencha sur moi pour m’embrasser. C’était un baiser profond. L’un du style que l’on ne fait pas souvent. Je ferma mes yeux, lui rendant son baiser. Je savais que la guerre approchée, et je ne voulais pas le perdre. Je m’accrocha à sa nuque, espérant rester ainsi avec lui pour l’éternité.

«  Je t’aime Ambre. Ne m’oublie pas, d’accord ? Ne te fais pas tuer. Je t’aime ..  »

Le sifflement d’Alex retenti dans la nuit. Les seules lumière qui éclairaient alors St James Park faisaient naîtrent des ombres menaçantes. Tous les vampires s’étaient levés, affrontant les loups-garous du regard. Moi, je faisais de même. Debout à côté d’Alex, j’attendais qu’il se jette le premier dans la mêlée naissante. En temps normal, j’aurais été la première à me jeter dans le tas, mais après ce que m’avait annoncé mon meilleur ami l’autre jour, je n’étais pas du tout prête à le quitter des yeux. Il fallait que je couvre ses arrières si je ne voulais pas qu’il meurt. Cette guerre qui m’avait jusqu’alors parut un bon moyen de me défouler, me paraissait alors être une bien mauvaise idée. Imaginez-vous, savoir qu’au terme de cette soirée, l’un de vos deux meilleurs amis pouvait mourir. Vous essayerez donc de savoir lequel des deux vous préféreriez garder en vie. Mais voilà, quand on a envie de garder, les deux auprès de soit; qu’il compte autant l’un que l’autre à vos yeux. Vous ne voudriez vous séparer d’aucun des deux, n’est-ce pas ? Et c’est à partir de là que mon cœur à commencé à se serrer, et à se compresser comme un citron.
Mon cœur continuait de se serrait, tandis que les secondes me paraissaient durer des heures. J’avais mal à la poitrine, tandis que la net impression qu’on était en train de me tailler un trou de le ventre à coup de poignard, s’accentuait. La douleur était insupportable, comment pourrais-je me battre, et défendre mon meilleur ami, si j’avais déjà l’impression de mourir. J’essuya la sueur qui perlait sur mon front d’un revers de main, essayant de me calmer un maximum. L’odeur du sang s’infiltrait dans mes narines, me brûlant la gorge. Je ne tenais plus, j’avais besoin de me jeter dans la mêlée. Sauf que je ne pouvais pas. Même si Alex ne le savait pas encore, il aurait besoin de moi. L’odeur du sang continuait à s’accentuer, et mes yeux commencèrent à piquer. Je dus me retenir pour ne pas me lancer à corps perdu dans la bataille, alors que ma mission serait tout autre.

Je lissa ma robe noire, la plaquant contre mon corps comme si seul ça comptait. C’était juste un geste de grande timide qui me servait en vérité à contenir ma rage. Je jeta un regard à Pandora, elle avait amener Darren sous un arbre - sûrement pour le protéger de ce qui allait se passer -, et elle était en train de se diriger vers nous - Alex et moi -, ainsi que vers la mêlée. Nous échangeâmes un regard entendu qui ne dura que quelques secondes. Aujourd’hui, nous n’étions plus concurrentes à la première place du cœur d’Alexander, mais bien deux partenaires qui combattaient côté à côté lors d’une guerre. Mon attention se reporta sur Alex, qui avait profiter de mon moment d’inattention pour se jeter en plein centre de la guerre. Il n’en faisait vraiment qu’à sa tête ! Il savait bien que je tenais à lui bien plus que tout au monde, que je ne voulais pas qu’il soit blesser. Alors pourquoi il me faisait ça, putain de merde ?! Je m’élança à sa suite, esquivant des coup de pattes furieux, ainsi que des coups de boules à l’air menaçant. J’étais énervée, car j’avais du mal à suivre la cadence tellement Alex allait vite et que je recevais de coups de pattes.

«  Mais putain, bande de sales clébards ! Pour une fois que je veux pas vous explosez la gueule, vous pourriez pas aller faire chier quelqu’un d’autre ?!  » lançai-je d’un coup au loups-garous qui m’asseyaient de toute part.

Pour l’instant, la menace n’était pas imminente, puisqu’Alex s’était arrêter, et qu’aucun sac à puces ne tentaient de lui sauter dessus. Ça me laissait bien le temps d’exploser la cervelle du clébard qui me faisait déjà chier depuis une bonne dizaine de minutes et qui ne semblait pas comprendre que ce jour là, j’avais envie de lui foutre la paix. Bondissant sur lui, je lui attrapa la tête et la coinça sous mon bras. Mes yeux devinrent d’un rouge éclatant, tandis que la fureur s’emparait de moi. Je ne tenais plus, et j’avais envie de lui arracher la tête. Il se débattait comme un malade, tandis qu’il savait que sa vie était sur le point de s’achever. Je prenais mon temps, me sachant plus forte que lui. Je voulais que ce connard voit sa vie défilée devant ses yeux. Et c’était sûrement ce qui était en train de se passer, vu la respiration saccadée qu’il avait adopté. Je n’avais pas envie de perdre mon temps avec lui, et je commença donc ma tâche; le tuer. Je commença à tourner sa tête de la gauche vers la droite, comme lorsque l’on dévisse une vis. Sa tête se détacha du reste de son corps, laissant place à une coulée de sang. Je le lâcha comme si il avait la peste, son corps retombant au sol avec fracas. Vu la facilité avec laquelle je l’avais battu, je me rendus compte que je m’étais battue contre un novice. Je fis la grimace. De quoi avais-je l’air, moi, à perdre mon temps avec un novice ? Une tâche bleue attira mon attention, et je tourna la tête pour mieux voir. Pandora s’éteint peint le visage, ainsi que certains de ses membres en bleu. Je la dévisagea, le regard perplexe. Pourquoi avait-elle perdue son temps à ça ? C’est alors que je la vis se transformait en loup-garou, m’apercevant que la peinture restait accrochée à son pelage lorsqu’elle se transformait. Elle avait eut une bonne idée, cela nous éviterait qu’elle soit blesser par l’un des nôtres. Je retourna mon attention sur Alex, m’apercevant qu’il était toujours au même emplacement que tout à l’heure, et qu’il n’était toujours pas en train de se battre. Mais que foutait-il ? On était en temps de guerre quoi, merde ! De plus, c’était une guerre qu’il avait lui-même déclanché, alors, que foutait-il ? Je suivis son regard, remarquant avec humeur sur qui il le portait. Mais, Jonny ne lui avait rien fait. Ce n’était pas à cause de lui, mais bien de Charlie Jackson que cette guerre avait éclaté, alors pourquoi ne s’en prenait-il pas directement à elle ? J’étais sidérée. Etait-ce un règlement de compte entre chef, ou bien une vengeance contre celle qui avait tuer la bien aimée d’Alex ? Mon cœur se serra encore plus fort lorsque je vis Jonny se retournait pour jeter un regard froid sur le meneur de mon clan. J’étais panique, que pouvais-je faire pour éviter une guerre entre chefs qui paraissait inévitable ? Mais voilà, à rester sans rien faire en plein milieu d’un champ de bataille, on finit inévitablement par s’en prendre plein la gueule. Et je n’échappa pas à la règle. Un poing s’abattit sur ma mâchoire, faisant saigner ma joue et mes gencives. Ce coup m’avait désarçonné, et je mis du temps avant de comprendre ce qui m’arrivait. Mon assaillant en profita pour m’asséner un deuxième coup de poing au visage, qui m’arriva cette fois à la tempe. S’en fut trop pour moi. Je cracha le sang qui coulait dans ma bouche, et me rua sur mon assaillant. Je le pris par le coup, essayant de coincer sa tête. Mais il se transforma en loup-garou, profitant de l’effet de surprise pour m’envoyer à terre. Je me releva péniblement, courant à toute vitesse vers lui. Ce bâtard m’avait eut par surprise, et il allait en payer les frais. Me jetant sur son coup, j’essaya d’y planter les crocs, mais je reçus un coup de patte dans la figure, et je sentis ma colonne vertébrale craquée légèrement. Je regarda méchamment le loup-garou qui m’avait attaquer, essayant de garder mon calme pour mieux le contrôler. Me jetant de nouveau sur lui, je lui mordis la patte et lui tordis la tête en même temps. J’entendis bien vite la peau de son cou se déchirait dans un gémissement atroce, tandis que son sang se mettait à me couler dessus.
Je ne m’attarda pas sur lui, et préféra l’abandonner à terre. D’autre corps étaient déjà entendus un peu plus loin, sur le sol boueux de St James Park, au moins, mon loup-garou ne se sentirait pas seul. Je détourna alors le regard du côté d’Alex et Jonny. Alexander n’avait toujours pas bouger - ce qui me rassura -, en revanche, je ne voyais plus Jonny. Je me mis à paniquer, tandis que mes yeux se mirent à arpenter St James Park à sa recherche. Mon regard se bloqua alors sur un gros loup noir, courant à toute vitesse vers Alex. Jonny ! Que faisait-il ? Je ne voulais pas qu’ils s’entretuent.

«  Noooonnnnn !!!  »

J’essaya de courir vers eux, pour les empêcher de se battre; mais j’étais entourée de combats, et je ne savais pas où percer. Mais voilà, ainsi entourée, je devenais vulnérable. Il ne me fallut pas longtemps pour me trouver un nouvel adversaire, me prenant un coup de patte dans la joue, tandis que des griffes s’enfonçaient dans ma joue.