Shadows of the Dawn
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 [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES }

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MessageSujet: [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES }   [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES } Icon_minitimeVen 18 Juin - 16:36



Je suis le fils de la Nuit, l'Amant de Minuit.
Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils.
PV : Rémiel D. Keynes




Il y a des jours avec et des jours sans. Et les jours sans, bien sur, il faut faire avec. Comme si nous n’avions que ça à faire, comme si nous pouvions tout le temps faire avec. Ils ne comprennent pas que parfois rien ne va et que nous n’avons pas envie de faire quelque chose pour changer. Et que nous avons juste une envie : déprimer un bon coup pour pouvoir passer à autre chose après. C’est un peu comme un obstacle, on arrive devant, on est déstabilisé et découragé puis on inspire profondément et on le franchi sans trop de problème pour souffler derrière. Mais ils ne savent pas que de temps en temps, nous avons envie de contourner cet obstacle pour ne pas trop se fatiguer. Est-ce si dur à comprendre ?

Le soleil se levait lentement sur Londres et ses environs. Il jetait peu à peu ses bras brulants sur les reliefs de la Terre pour les réchauffer et lécher la peau du peu de passants qui était réveillé. Londres a beau être une grande ville comportant des milliers d’habitants, ce n’est pas pour autant qu’ils sont tous matinaux, loin de là. Préférant s’économiser pour la suite de la journée, ils dorment parfois très tard laissant les rues désertes au levé du jour. Ce qui, d’un côté, n’est pas plus mal pour tous les humains qui détestent leur espèce. Le ciel troquait son manteaux noir contre le bleu clair en passant par le rose/violet qui donnait à la Tamise des reflets féériques. Le paysage se reflétait sur l’eau qui le déformait et peignait des chefs d’œuvres incompréhensibles que les passants étrangers regardaient avec curiosité. Ce magnifique spectacle satisfaisait les artistes qui dessinaient ou peignaient la beauté matinale sans aucune activité humaine pour la déranger. Il faut dire qu’ils avaient la Tamise pour eux tous seuls, que demander de plus ? Parmi eux se mêlaient les hommes d’affaire qui soit rentraient chez eux pour dormir, soit partaient travailler de très bonne heure. N’oublions-nous pas les fêtards dans tout ça ? Tous ses jeunes qui peinent à marcher droit pour rentrer chez eux, ceux qui sont lamentablement couchés par terre, ceux qui agonisent sous les ponts ?

Lui n’était rien de tout cela. Ce n’était pas l’homme d’affaire irréprochable, pas l’artiste imaginatif, pas le fêtard dépendant, pas le touriste naïf, oh non. Peut être est-ce l’homme perdu, le fantôme, l’inconnu qui se fond dans la masse… En fait non, je pense qu’il est tout simplement inclassable. Il déambulait en ce moment même dans les ruelles de London District plongées dans le noir, loin de toute civilisation. Il avait encore passé la nuit dehors à lutter contre le sommeil sur le toit inaccessible d’un immeuble, les pieds dans le vide et la tête dans les étoiles. Il n’aimait pas rester cloitré dans une chambre à ne rien faire, et plus il se trouvait dehors loin de tout, mieux il se portait. Morphée avait finalement réussie à l’emporter pendant un petit moment mais il se réveilla peu de temps après pour redescendre de ce toit sans être vu et donc : sans avoir d’ennuis. Inutile de chercher à connaître comment il a gagné ce toit, juste une précision : Les escaliers sont impraticables… Et nous en venons à maintenant, c'est-à-dire un Japonais marchant sans but précis dans les ruelles les plus abandonnées de cette grande et magnifique capitale. ( Sans Tour Eiffel (y) ) Mais un but arriva bien vite à son cerveau : Il avait soif.

Cet homme, nommé Kaemon, marcha désormais avec un but en tête : trouver un endroit le plus rapidement possible. A cette heure si, il y avait peu de magasins ouverts, à part le MacDo de Trafalgar Square qui était quasiment tout le temps ouvert. Ca ne faisait que quelques jours qu’il s’était installé ici mais il connaissait déjà Londres comme ça poche. C’était le résultat de multiples recherches et de multiples escapades nocturnes. Le Japonais arriva bien vite devant la boutique presque déserte où quelques jeunes s’amusaient autours de deux tables et où la serveuse somnolait derrière son comptoir. Il posa sa main sur la porte pour la tirer et en plissant les yeux pour s’habituer à la luminosité. Lorsque son corps fut totalement engloutit par la lumière, les jeunes se retournèrent les uns après les autres pour le dévisager du regard et afficher des sourires moqueurs. Il faut dire qu’habiller avec un pantalon large noir, qui cachait difficilement des rangers elles aussi noires, surmonté d’une ceinture cloutée très peu dissimulée sous une veste sans manches ouvertes qui laissait parfaitement voir un t-shirt sans manches lui aussi noir comportant un étrange dessin, ayant un corps dont la peau, aussi blanche que la couleur de la lune, contrastait avec ses habits sombres et ses mitaines elles aussi foncées. Il portait de multiples bracelets, quelques bagues étranges et un collier dont le pendentif était une croix gothique. Bien sur, il y avait ce fameux bandeau beige/blanc sur son nez qui gênait quelque peu sa chevelure blonde platine en bataille et gélifiée. Le jeune homme se stoppa et plongea son regard gris clair sur cette bande de curieux plissant les yeux pour les effrayer. Les jeunes se retournèrent immédiatement et se remirent à parler comme si de rien n’était.

Le Japonais détourna le regard et se dirigea vers la jeune femme qui tenta de se remémorer le numéro de la police au cas où voussavezquoi. Il fronça les sourcils d’exaspération et commanda un Coca Cola©. Il paya et alla s’asseoir à l’opposé du groupe de jeunes dont quelques membres le regardaient du coin de l’œil. Le jeune homme s’assit sur la banquette d’une table quatre personnes, posa les pieds sur la table en s’enfonçant dans le siège et porta la paille à sa bouche. C’était l’une des rares personnes qui buvait du Coca à six heures du matin alors que c’est un jour férié et que tous les autres dorment où font la fête. Cherchez l’erreur…




Dernière édition par Kaemon Kei Shikuran le Sam 17 Juil - 7:46, édité 1 fois
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Rémiel D. Keynes
Rémiel D. KeynesMessages : 32
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MessageSujet: Re: [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES }   [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES } Icon_minitimeDim 20 Juin - 16:50

    Lentement... Doucement... Je laissais mes griffes se planter dans le sol frais de la terre. Le soleil n'allait pas tarder à se lever. Un léger soupire s'échapper de ma gueule canine tandis que je reprenais lentement ma forme humaine laissant Gaia seule, sans plus personne qui ne ferait attention à elle. Dire que les humains la détruisent un peu plus chaque jour en déracinant les arbres, mettant de pesticide dans leur jardin. Et moi je me ris d'eux, ils vont pousser cette planète à se retourner bien assez vite contre eux. N'avez-vous jamais remarqué combien Gaia est susceptible par moment ? Pourtant, des pauvres fous essayaient de leur faire voir la raison, Einstein, ce bon vieux monsieur avait essayé de les prévenir rien qu'en parlant des abeilles. Si elles viennent à disparaitre, dans trois il n'y aura plus rien à manger sur terre. Cela sera la fin du monde. Et pourtant non, ces stupides humains continuent à détruire notre terre mère. Peut-être qu'après tout je joue le rôle de régulateur dans cette histoire. Moi, qui suis proche de la nature de part mon attitude animal. Je peux mieux la comprendre, de plus, vu que je me nourris d'humain cela me permet d'en effacer un à un lentement de la planète.

    Un léger sourire en coin se dessina sur mon visage alors que je m'étirais en baillant. Dur nuit encore une fois. Mon regard se posa alors sur le cadavre à mes pieds alors que je jubilais, rien qu'en voyant le visage mort de la jeune fille. Ravis de t'avoir rencontré, chère Pamela. Apparemment, elle n'a pas assez écouté les conseils de sa mère qui lui disait étant plus jeune de ne pas monter dans la voiture des inconnus ou de ne pas prendre ses bonbons. Ah ! Pauvre Pamela, tu as eu tout faux d'un coup. D'un pas las je passais sur le corps de la jolie blondinette morte pour retourner vers la ville. Les mains plongés dans les poches de mon jean craqué pour l'usure, il faut dire qu'il a bien subi le pauvre, j'avais pour but d'aller manger. Certes il ne reste plus grand-chose de Pamela a par quelques morceaux de peau et ses cheveux mais, cela n'avait pas réussi à me remplir l'estomac.

    Continuant lentement mon chemin sans me presser j'arrivais au petit matin dans les rues de Londres. Où est-ce qu'à cette heure là je peux avoir à manger ? Mon regard se baladait sur les affiches publicitaires, sur les enseignes qui pouvaient s'allumer. Rien de bien intéressant, je me voyais mal allait dans une boulangerie pour manger. Non, il me fallait quelque chose de plus . . . Comment dire ? Quelque chose avec de la viande. Et comment par pur hasard la charcuterie aujourd'hui ouvre plus tard. Ben, ouais forcément ! A croire que les humains sont tous après moi. Je tournais le dos à la boucherie Charcuterie tout en soupirant tristement. Comment se remplir le ventre avec de la viande ? Je dois avouer que j'étais désespéré totalement abattu. Mais soudainement il apparut devant moi ! Tel un sauveur venu de l'autre monde. Dans une étincelante lumière, ce magnifique Ronald perché sur son piquet m'apparut ! Mais oui ! Pourquoi n'y avait pas pensé avant ! Si on a faim à n'importe quelle heure on peut trouver de la bouffe bien grasse chez McDo ! Heureusement que les Américains existent tout de même.

    Je me remettais en marche tout content d'avoir trouvé un endroit où me restaurer. Je pense que si j'aurai été sous ma forme animal on aurait vu ma queue se balançait joyeusement dans tous les sens. N'a-t-il pas mieux que l'appel de la faim ? Je trouve que cela est une noble cause pour mettre les pieds dans ce genre de self service. A peine quelques instants plus tard j'étais devant le centre de restauration. Mon regard se posa sur les personnes à l'intérieur. Il avait de quoi manger... Ben oui ! Y'a pas grand monde donc forcément il aura plus de choix pour moi.

    Tirant la porte vers moi je pénétrais rapidement à l'intérieur du McDo. Un léger soupire s'échappa d'entre mes lèvres alors qui brièvement je regardais dans la salle sans vraiment prêter attention aux personnes présentes. Je m'avançais alors vers la jeune femme en caisse, lui adressant alors un de mes plus beaux sourires. Ben quoi ? J'ai peut-être une chance de pouvoir passer sans payer ! La jeune fille me regarda arriver avec un drôle d'air... Hum ? J'ai une tête qui lui plait peut-être pas. Ou j'ai une trace de sang sur le bout du nez ? Cela m'est déjà arrivé mais d'après ce que je pouvais voir dans le reflet du comptoir rien de tout cela était vrai. Peut-être alors qu'elle était surprise de voir autant de monde de si bon matin. Je commençais alors après avoir pris une bonne inspiration de lui faire ma commande en détail. Ben quoi ? Il faut bien que cela soit à mon gout tout de même. La jeune femme semblait bien vite dépassé par mon importante commande qui au final était seulement que de cinq BicMac, trois Cheese Burger et enfin un petit croc' pour la fin. Une commande des plus normal pour quelqu'un de seul venant à six heures du matin... Une fois ma commande terminée je lui offrais de nouveau mon plus beau sourire. Alors que la jeune fille semblait totalement perdue et qui ne savait plus bien, ce qu'elle devait me donner. M'amusant quelques instants de son sort je fis en sorte de ne payer que moitié prix. Eh oui, pas difficile il me suffisait de lui parler, lui dire qu'elle devrait faire un effort pour se souvenir de ma commande tout en lui disant qu'elle avait de beau yeux. Bon ! Surement pas aussi beau que les miens certes, mais qui peut être mieux que moi finalement ?

    Quelques minutes après cette longue commande qui avait demandé beaucoup d’effort intellectuel à la caissière, j’étais enfin en possession de mon bien. Un large sourire se dessinait sur mes lèvres alors que je commençais à renifler la douce odeur de la viande. Malheureusement cuite mais c’était toujours cela de pris ! Je posais lentement mon plateau débordant de tous les côtés sur une table libre alors que des chuchotements me faisais relever la tête. Suis-je la conversation de plusieurs personnes ? J’ai l’habitude d’être vu et regardé que cela ne m’étonnerais pas. Cependant, à mon grand regret je n’étais pas le centre d’intérêt du groupe de jeune. Jaloux, je me mettais à fixer l’autre type également en ramenant à mes lèvres un Cheese. Je me stoppais bien rapidement dans mon mouvement alors que je ne pouvais détacher mon regard de l’asiatique. Toi.

    D’un geste sensuel et rapide je me pourléchais les lèvres, toi il me semble t’avoir déjà vu quelque part. J’ai encore certain doute mais je ne vais pas tarder a trouver j’en suis persuadé. Je plissais les yeux tout en me concentrant, alors que je fouillais dans mes souvenirs pour essayer de me souvenir de lui. Pourtant un mec pareil ca s’oublis pas ! Surtout, un barjo qui se balade avec un bandeau sur le nez. Il faut vraiment pas être net pour se balader ainsi (Mais pour ca que je l’aime moi ! *__*). Soudainement comme revenus de l’oubli, comme si quelqu’un venait de me le murmurer lentement à l’oreille je me souvins de lui. Oui ! C’est bien lui. Oh ! Si tu savais combien j’ai envie de te bouffer depuis la dernière fois qu’on s’est vu.

    Je laissais mon casse-croute a l’abandon sur ma table alors que je me levais rapidement de mon siège pour me planter devant l’asiatique. Je posais mes mains à plat sur sa table alors que je lui adressais un sourire des plus … Carnassier. Je me penchais légèrement au dessus de sa table pour plonger mon regard vert émeraude dans le sien. Un petit air fier apparut sur mon visage tandis que je balançais légèrement mes hanches. Oui, mauvaise habitude canine… J’ai l’habitude d’avoir une queue au bout de mon postérieur qui se balance selon mon humeur alors une fois humain j’ai du mal à me contrôler.

      Bonjour ~


    D’une voix légèrement mielleuse je fixais ma proie que j’avais perdu de vu si longtemps. Je continuais de lui sourire tandis que je pris une grande inspiration me délectant de sentir son odeur enivrée mes narines. Hum… Toujours l’air aussi appétissant ! Rah … Si seulement je pouvais rien que pouvais rien qu’un peu de son bras. Je dois avouer que je ne savais pas trop s’il allait me reconnaitre depuis tout ce temps. J’étais assez impatient de le savoir. Des bruits dans mon dos me fit détourner juste quelques instants mon regard pour fixer le groupe de jeune plus loin. Ah ! Ca y est ! Je suis leur occupation primordiale. Je leur fis un petit clin d’œil avant de regarder mon vrai repas de nouveau. J’espère que son goût est à la hauteur de son goût si alléchante.
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MessageSujet: Re: [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES }   [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES } Icon_minitimeMer 23 Juin - 12:52



Lorsque notre allié nous fait défaut...
Dans ma mémoire, se cachent les souvenirs les plus importants.




La paille en plastique rayée blanche et bleue était vissée à ses lèvres encore bleuies par le froid extérieur. Il aspirait lentement le liquide brunâtre et hyper sucré qui se trouvait à l’intérieur du gobelet en carton, qui lui glaçait les doigts, évitant parfois quelques glaçons qui tentaient de ralentir son hydratation. Tel un enfant, il s’amusait à faire des petites bulles en soufflant dans son Coca Cola pour rompre ce mouvement mécanique d’aspiration. Kaemon avait les yeux rivés sur l’extérieur, admirant la rue déserte et ses éclairages glauques qui donnaient des airs fantastiques et effrayants à Londres. Il était encore tôt mais il savait que la ville se réveillait petit à petit. Lentement, les adultes ouvraient les yeux, réveillés par les rayons lumineux qui se faufilent entre les volets et les paravents. Puis allait venir le tour des enfants et la vie redémarrerait vraiment balayant le sommeil et la fatigue des personnes raisonnables. Le jeune Japonais pensa à son pays natal, c’était l’un du peu de chose qu’il n’avait pas oublié. Il se disait qu’en ce moment même sa famille, du moins c’est ce qu’il pensait après fallait-il encore qu’elle ne soit pas éradiquée de la surface de la Terre, était certainement à table, que les petits jouaient dehors depuis un moment et que la fête venait de se terminer pour les jeunes. Jeunes dont il a fait parti et qu’il aurait bien aimé être en ce moment même. Mais après tout que faisait-il ici ? Il n’en sait rien, absolument rien. La seule chose qu’il sait, c’est qu’il s’est réveillé dans une chambre blanche branché de partout avec une dame pas du tout asiatique. Elle parlait anglais, langue qu’il maîtrisait difficilement. Il avait alors apprit que c’était un hôpital mais ils n’ont pas voulu lui en dire plus pour des « raisons médicales et professionnelles ».

Un mouvement dans sa direction le coupa dans sa réflexion, le ramenant sur Terre pour attiser sa curiosité. Kaemon tourna lentement la tête pour la ramener dans l’axe de son corps négligemment ‘allongé’ sur le siège et la table. Il posa ses yeux sombres sur le corps de l’homme qui marchait en sa direction. Il le détailla furtivement, remarquant sa grande taille, son corps fin, ses cheveux ébènes qui encadraient magnifiquement bien son visage ovale, ses piercings, et cette étrange façon de se déplacer. Kaemon ne bougea pas et le laissa venir, car oui, s’il avait voulu, il aurait pu partir et laisser ce joli bonhomme sur place. L’inconnu se tenait désormais en face de lui, les mains posées à plat sur la table, les épaules légèrement affaissées à cause de sa grande taille. Il avait un étrange sourire sur le visage, comme s’il était un prédateur prêt à le manger. Sans oublier ce MAGNIFIQUE déhanché qui fit rire intérieurement Kaemon. Le Japonais osa un sourcil interrogateur, puis plongea ses yeux ténébreux dans ceux vert émeraude de sont interlocuteur. Vert émeraude… Les doigts de Kaemon se desserrèrent de sur le gobelet en carton qui s’écrasa au sol en épargnant les jambes des deux jeunes gens. Il s’ouvrit, répandant le liquide qu’il contenait sur le sol pour imiter les flaques d’eau que la pluie pouvait créer. Ce regard… Il l’avait déjà croisé quelque part… Mais où ? En même temps, il n’y a pas trente quinze milles yeux verts émeraude sur Terre ! Ces yeux qui l’envoutaient tant… Il était persuader de les connaître, mais il était incapable de dire si oui ou non il connaissait cette personne, et où il l’avait rencontré. Kaemon se surprit en train de dévisager cet inconnu pas si inconnu que ça, la bouche entre-ouverte et la main encore en l’air comme s’il tenait le gobelet rouge et blanc. Il détourna rapidement les yeux, regardant sa main vide et lâcha machinalement :

    « Kuso. »


Il oublia momentanément le jeune homme et attrapa des serviettes qui se trouvaient non loin de sa table, se levant avec charme. Il s’agenouilla et épongea le liquide qu’il n’avait pas eu le temps de boire quelque peu triste d’avoir gaspillé le peu d’argent qu’il avait. Il ramassa le gobelet, mis les serviettes dedans et alla le jeter à la poubelle tout en faisant un détour vers la table de ce cher inconnu pour lui piquer la boisson que la gentille fifille lui avait posé sur son plateau. Il apporta rapidement la paille à sa bouche pour aspirer le Coca qui glaça sa gorge. Oui, il avait besoin de sa dose de caféine. Kaemon retourna près du jeune homme pour s’asseoir sur la table propre. Il tourna la tête mais fit rapidement surprit de la proximité à laquelle il se trouvait de ce jeune homme. Le rouge lui monta aux joues et confus, il recula son visage pour interposer le gobelet de Coca Cola entre les deux. Il sourit et le remercia pour le lui avoir donné, même s’il l’avait prit par lui-même. Quel gentil petit garçon ce Kaemon !! Il détourna aussitôt la tête pour se repositionner correctement, et donc assis sur la table face aux vitres et à la rue Londonienne, tournant le dos à ce charmant jeune homme au sourire carnacier et au déhanchement digne d’une pin-up. Il baissa lentement la tête pour regarder le gobelet qu’il tenait entre ses deux mains manucurées de noir pour dire avec hésitations :

    « On se connaît, pas vrai ? »


Kaemon tourna légèrement la tête pour apercevoir sa réaction. Oui, ils se connaissaient. Il en était presque sur. Mais où ? Comment ? Etaient-ils amis ? Ou ennemis ? Juste une simple connaissance ? Ou plus ? Ahh ! Il s’égara dans ses pensées et s’en voulu de croire que ce tas d’os d’un mètre-quatre-vingt-je-ne-sais-pas-combien aurait pu un jour se retrouver dans SON lit. Il se réprimanda intérieurement et se reconcentra sur les souvenirs qu’il n’avait pas. Hmm, comment dire une couleur si on ne peut pas la voir… ? Il fouilla dans sa tête, ouvrant les tiroirs sensoriels, auditifs, etc. Il cherchait… Cherchait encore, retournant toute sa tête pour trouver où il l’avait vu. Mais rien ne vint… Rien, absolument rien. C’était le noir total. Le vide


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Rémiel D. Keynes
Rémiel D. KeynesMessages : 32
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MessageSujet: Re: [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES }   [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES } Icon_minitimeDim 27 Juin - 14:25

    Je dois avouer que je m’étais attendu a tout sauf à cela… Sa réaction était étrange. J’ai du mal à comprendre pourquoi est-ce qu’il n’est pas partit en courant de suite ou pourquoi est-ce qu’il n’a pas essayer de me frapper. Non. La seule chose qu’il trouva à faire se de noyer désespérément mes pieds avec du coca. Cependant, il semblait comme choqué, surtout lorsqu’il croisa mon regard. Il voulait faire comme ci de rien n’était devant les autres tartuffes là-bas ? Hum … Très étrange tout cela, je dois avouer que j’avais du mal à comprendre. Je soulevais ma main tranquillement pour soutenir mon visage alors que l’asiatique était depuis déjà un certain moment en train d’essayer de réparer ses bêtises. J’étais partie loin dans mes pensées. Est-ce possible que je me sois trompé de personne ? Non ! Y’a pas de doute voyons … Combien de fous ce baladent se baladent avec un bandeau sur le nez ? Surement pas grand monde… Pas grand Monde… Cela signifie tout de même qu’il existe un petit nombre de personne qui agissent de cette façon ! Je soupirais lassé par cette recherche en vain dans mon esprit. Non, il n’y avait pas de doute à avoir, c’était forcément lui. Il a cette même odeur si… Envoutante et cette façon si particulière d’être tout simplement. Non c’est bien lui ! Je ne peux avoir de doute là-dessus. Cependant, lui semble comme surpris de me voir, enfin plus exactement perturbé. Il ne semble plus avoir conscience de qui je suis et cela est fort contraignant pour moi. Que faire ? Le tuer ainsi ne serais pas aussi amusant que s’il vient à me supplier de ne pas le tuer ou de le voir tout simplement espérer pouvoir m’échapper de nouveau. Il faut dire que j’étais jeune dans le temps et pas très bon chasseur, mais j’ai désormais une tactique des plus mortelle. Eh, eh ! Je jubilais sur place à cette idée alors que je me redressais lentement, revenant sur terre. Heum ? Où est-il ? Il a fuis ? Je regardais en dessous de la table n’apercevant plus aucune trace de coca ou d’asiatique. Ben … Où est-ce qu’il est le n’asiatique ?

    Je me retournais alors brusquement tandis que j’entendais un bruit derrière moi, comme ci quelqu’un était en train d’aspirer quelque chose. Je louchais légèrement sur le verre du blond tandis que je réalisais rapidement qu’il s’agissait de mon verre en regardant ma table. Eh ! Voleur ! Enfin bon, autant qu’il s’engraisse ca seras meilleur à la fin… Je le regardais s’asseoir sur la table sans rien lui dire. Je préfère rester silencieux pour le moment. Il semble pas paniqué par moi, c’est déjà une bonne chose non ? Je vais pouvoir jouer longuement avec lui avant de passer à table ! Je sais, on ne joue pas avec la nourriture mais dans le cas présent, il faut dire que la nourriture me plais bien. Il tourna son visage vers moi qui se trouvait alors non loin du mien. Ses joues prirent une teinte rougeâtre alors que je ne pu m’empêcher d’afficher un grand sourire à cette vue. Oh ! Ce pourrait-il que je l’intimide ? Intéressant, très intéressant même ! Je le regardais faire alors que je levais les yeux au ciel tandis qu’il me remerciait pour le coca. Ouais de rien, tant qu’il prend pas ma bouffe ca me va. L’asiatique me tourna rapidement le dos, chose qu’il ne devrait pas faire. Est-il stupide ? Ou simplement suicidaire. Je sentis sa douce odeur venir à moi tandis que je fermais lentement les yeux me penchant légèrement vers sa nuque pour la sentir de plus prêt. Je rouvris brusquement les yeux tout en me mordant presque à sang la lèvre inférieure. Calme toi, Rémiel ! Calme toi ! Nous finirons bien par le dévorer ce joli asiatique. Il faut juste savoir trouver le bon moment pour le savourer. Je me redressais me reculant légèrement du jeune homme. Il faut que je calme cette envie et rapidement. Je m’avançais alors vers ma table pour engloutir un BicMac en a peine quelques bouchés.

      On se connaît, pas vrai ?


    Un sourire en coin apparut sur mon visage alors que je me retournais vers le jeune homme tout en le lâchant les lèvres pour effacer les quelques minuscules traces de sauce de mon BicMac. Oui, on se connait mon cher. Mais, toi tu semble m’avoir oublié. Oh ! Quel dommage je vais devoir te tuer sans que tu saches qui je suis… Ah moins que … Je me rapprochais du jeune homme tout en lui souriant gentiment presque trop gentiment cela ne m’allait pas. On aurait cru voir un imbécile heureux qui viendrait de voir une papillon voler devant lui. Je sais ! Autant jouer un peu avec sa proie. Il se souvient pas de moi eh bien tant pis, je vais bien pouvoir inventer une histoire bidon pour lui faire croire qu’on se connait bien. Il semble plus avoir aucun souvenir de moi… C’est étrange pourtant, il s’agit d’une rencontre qu’on oublis pourtant pas. Ah moins, qu’il me test. Non ! Impossible, il n’est surement pas assez malin pour cela ! Je m’asseyais alors à ses côtés en faisant en sorte de le frôler sans pour autant être collé contre lui. Faut savoir se faire désirer mais à petite dose seulement.

      Effectivement … Mais tu sembles plus te souvenir de moi… Je… Enfin… C’est pas grave.


    Je pris une allure assez triste alors que je passais doucement ma main dans mes cheveux comme pour exprimer une certaine gène. Je sais pas où cela va nous mener mais j’aime l’idée de me jouer de lui sans qu’il s’en aperçois. Je ne sais pas si je suis un bon comédien, mais on va vite être fixé. Je sais pas trop ce que je voulais lui faire comprendre, peut-être le fait qu’il ait eu des choses bizarres entre nous. Je ne sais pas ce qu’il pense des hommes personnellement, ce n’est pas spécialement je que j’aime [Ouh ! Le menteur ! XD)]. Mais après tout cela peut-être un jeu des plus amusant. Je remontais mon regard vert émeraude vers l’asiatique. Alors que je laissais comme apparaitre une légère envie au fond de celui-ci, un peu comme un amant qui serait en train de repenser à ses longues nuits de bonheur accompagné par l’autre. Bien qu’il y a une chose qui me plait pas vraiment par rapport à ma façon d’agir… C’était moi le dominé. Euh ? Problème technique. Mais je peux pas changer d’attitude si rapidement à présent. Je me penchais légèrement vers l’asiatique pour que mes lèvres frôlent légèrement son oreille.

      Pourtant j’ai espéré que tu te souviennes de moi… Tu semble tout de même intrigué par mon regard… Tu es sur de plus savoir ?


    Je levais doucement ma main au niveau de sa nuque jouant légèrement avec ses cheveux. Avant de soupirer lentement contre sa joue. Je détournais le visage alors que mon regard se posa sur le groupe de jeune non loin de nous. Rah ! Ma réputation vient de mourir ! Je les avaient oubliés eux ! Mais en tout cas, c’est marrant de voir combien ils ont l’air choqués. Un sourire apparut sur mon visage alors que je laissais ma main glisser le long du dos du jeune homme. Je sais pas vraiment dans quoi j’allais embarquer, mais tant pis. J’étais impatient de savoir la suite.
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MessageSujet: Re: [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES }   [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES } Icon_minitimeLun 28 Juin - 15:46



Gonna play the game !
Three, Two, One...

Dame de coeur à vous l'honneur,
Dame de pique à vous la suite.




Pourquoi fallait-il toujours que sa mémoire lui fasse faut bond lorsqu’il en avait le plus besoin ? Pourquoi fallait-il qu’elle reste muette et cache les souvenirs dans un coffre fort fermé à clé dont cette dernière avait certainement été perdue depuis un moment ? Jusque là, cette amnésie n’avait pas trop dérangé Kaemon car il avait refait sa vie en vagabondant de droite à gauche, s’installant très peu et se faisant de nouvelles connaissances à chaque fois sans ce soucier du passé, mais là… Jamais aucun élément du passé n’avait ressurgit à présent, sauf Lui ! Enfin, non pas vraiment lui, car des hommes comme ça, il en aurait croisé plusieurs dans Londres même ou ailleurs, mais c’est surtout ses yeux… Il le savait parfaitement, ils n’étaient inconnus à son esprit. Ce vert émeraude… Mais bon sang ! Où les a-t-il vus ?! Cette impuissance face à ce manque de souvenirs l’éprouvait au plus au point. Pourquoi n’était-il pas capable de se rappeler ? Comme tout le monde. Certainement parce qu’il n’était pas tout le monde. Aussi bien dans sa façon d’être, car des hommes avec un bandana sur le nez ça ne court pas les rues, et dans sa façon de penser. Bref, tout ça pour dire que son esprit n’était pas décidé à faire resurgir le passé. Et pourtant, il ne restait pas là à ne rien faire ! Non, loin de là, il cherchait, fouillait, triturait sa mémoire pour retrouver ne serait ce que des fragments de souvenirs. Tous les tiroirs de son esprit étaient tirés, vidés, analysés, fouillés de font en comble. Lui qui avait une si bonne mémoire avant… Ahlala, s’il y avait bien une chose qu’il n’aimait c’était ça : ne plus se souvenir de rien ! C’est désagréable lorsqu’une personne te dévisage, te crache dessus sans que tu saches pourquoi. Mais il fallait s’y faire, ça n’allait pas revenir comme ça. Malheureusement…

Kaemon, étant assis sur la table, n’avait pas remarqué que l’inconnu-pourtant-connu était retourné mordre dans son BigMac car il avait détourné le regard bien avant d’apercevoir sa réaction. Lui, restait assis, balançant ses jambes dans le ‘vide’ tel un enfant. Car en ce moment même, c’est ce à quoi il ressemblait… Un enfant. Inoffensif et naïf. Une façade qui cachait bien le monstre qu’il pouvait en vérité être. Un être infâme, violent et sadique. Un dégénéré de plus dans la nature. Mais bon, passons. Le Nippon n’avait rien vu de ce qu’il s’était passé derrière son dos, n’avait pas vu que le jeune homme avait pris des airs bestiaux en s’enivrant de son odeur comme un canin le ferait pour repérer quelque chose. C’était un avantage de ne rien avoir vu, car Kaemon serait certainement devenu soit méchant, soit violent, soit très joueur. Parfois, il fallait ignorer bien des choses ! Le jeune asiatique s’était finalement décidé à relever ses yeux sombres vers le jeune homme aux traits Européens ou Américains. Un sourire étira un coin de sa bouche, illuminant son visage clair. Puis, il passa étrangement sa langue sur ses lèvres pour enlever les quelques miettes qui pouvaient avoir élu domicile dessus, lui donnant des airs sensuels qui firent rire intérieurement l’asiatique. Alors, d’abord il se déhanche sensuellement, ensuite il affiche un sourire carnacier, puis les airs sensuels. Après c’est quoi ? Le jeune homme soupira silencieusement, se demandant dans quoi il s’est embarqué et si son interlocuteur n’allait pas finir par lui sauter dessus pour le dévorer comme un vulgaire gigot. Il rit intérieurement de sa bêtise et se reconcentra sur l’Européen qui se leva puis se dirigea vers lui en affichant un sourire faussement gentil. Faussement gentil car ses yeux le trahirent en exprimant une étrange excitation qui brillait en lui telle une flamme dans le feu de la Saint Jean. Ses yeux avaient pris des éclats opaques comme pour cacher la vérité qu’il essayer soit de cacher soit d’évoquer, et dans ce cas, j’opterai plus pour la première solution ! Que se passait-il ? Pourquoi souriait-il ainsi s’il ne le pensait pas ?

La tête du blondinet platine se baisse pour admirer le sol et ses pieds qui se balançaient encore nonchalamment dans les airs avant d’admirer le carton rouge et blanc qu’il tenait entre ses doigts désormais totalement glacés et insensibilisés par le froid des glaçons. Il porta rapidement la paille à sa bouche pour aspirer le liquide puis replaça ses bras dans leur position initiale. Kaemon sentit soudainement une chaleur venir lui titillait le côté gauche de son corps. Il tourna la tête vers le jeune homme qui se tenait maintenant proche de lui, mais pas assez pour effectuer un contacte entre leur deux corps. Ses paroles me rassurèrent et m’effrayèrent. Jusque là, je ne m’étais pas trompé, on se connait bien, mais cette hésitation et cette allure triste semèrent le doute en moi. Mais bon sang, qui es-tu… ? Cherche, cherche Kaemon… Lorsqu’il reprit ses esprits, deux yeux verts émeraude le fixaient. Kaemon fronça les sourcils. Il y avait d’étranges leurs dans son regard, comme si… comme si… comme si lui et Kaemon étaient assez proches. Héééééé, nan ce n’est pas possible ! Il s’en serait souvenu ! Ce sont des choses qui traversent le temps, non ? Des choses que l’on n’oublie pas ! Ah moins que… Après tout, il ne se souvenait d’absolument rien, même pas de sa famille, alors pourquoi se souvenir de ça ? Mais… Non. Alors récapitulons… Lui et… Kaemon. Kaemon et lui. Ensembles. Tous les deux. Dans un lit. Nan, tous les deux, dehors… Main dans la main, bouche contre bouche. Rahh, il se tapait intérieurement la tête contre les murs. A croire que son cerveau était suicidaire ! ( Speuchial’ dédicasse à toi mon Cœur <3 XD ) Ce n’était tout simplement pas possible ! Pourquoi ? Parce que !

Les paroles qu’il prononça près de son oreille gauche le sortirent de ce combat intérieur. Ses yeux se fixèrent à l’horizon, regardant un point imaginaire. Ses yeux, cette voix proche de lui lui était familière, cette odeur anormale entre chien mouillé et parfum. Il sentit la main que l’inconnu s’amuser avec ses cheveux, frôlant la peau de sa nuque qui frissonna doucement. Réaction que tout être humain a lorsqu’un corps chaud touche un corps froid. A quoi jouait-il au juste ? Mais rapidement, des images s’imposèrent à lui. Il faisait noir, très noir. Tout était flou, mais on pouvait facilement remarquer que la lune était à son apogée, ronde et parfaitement blanche. Puis il y a eut des cris qui se déchirèrent dans la tête de Kaemon faisant naitre une douleur intense au plus profond de lui. Ses yeux se plissèrent sous les fragments de souvenirs qui réapparaissaient. Aller, parle mémoire, parle ! Et violement, des yeux verts émeraude l’envahirent. Ils étaient étrangement… animales… Remplis de haine, de violence et d’envies. Mais ces envies n’étaient pas nettes ni aimantes, ils ne voulaient qu’une chose… le dévorer. Kaemon fut sorti de ses ‘visions’ lorsque l’Européen fit glisser sa main dans son dos. Etrangement, la cicatrice dans le bas de son dos se mit à le brûler, irradiant son corps d’un désagréable sentiment. Arrête… Arrête ! C’est insupportable ! Il ferma les yeux sous la douleur de cette brulure et sous celle de la haine immense qui émanaient de ces yeux verts… Dans un mouvement rapide et agile, Kaemon attrapa le bras qui caressait son dos tout en le ramenant vers son propriétaire en le poussant aussi loin que les limites du corps humain le permettaient. Il tenait donc sa main tiède en l’air à l’aide de la sienne, albâtre et fraiche, puis il rapprocha son visage de celui de l’inconnu tout en fixant ses yeux. Et du bout des lèvres, il prononça arrogamment :

    « Tout ce que tes yeux me rappellent… C’est une haine immense, une violence inouïe, une envie étrange et un désir de… mort. Il soupira puis ria doucement C’est étrange, tu ne trouves pas ? »


Foutue ironie. Non, ce n’était pas étrange, mais Kaemon n’en était pas sur, alors autant jouer la carte du jeune homme naïf qui n’est sur de rien ! Il lâcha la main de son interlocuteur tout en remarquant qu’une petite gourmette y pendait joliment. Kaemon lut un prénom à l’envers. Prénom qu’il eut du mal à remettre à l’endroit. Rémi, Rimel, non non il manque des lettres. Rém… Rém... Rémiel ! Quel drôle de prénom, bon d’accord, le sien n’est pas mieux. Celui-ci posa soudainement son regard sur le groupe de jeunes qui venait tout juste de se lever. Ils laissèrent un bordel monstre sur leur table puis s’en allèrent en jetant d’étranges regards dans leur direction. Kaemon eut une soudaine envie de faire mumuse, et il se mordit la lèvre inférieure ne les regardant avant de passer sa langue sur ses lèvres attirantes. Deux jeunes prirent peur et poussèrent les autres dehors avec force et précipitation. Cette réaction fit sourire le Nippon qui finit par reposer son regard sur Rémiel. Il voulait jouer le petit ? Et bien allons y. Il se rapprocha lentement de lui, posa sa main manucurée de noire sur sa cuisse fine et fini par murmurer près de son oreille.

    « Raconte-moi… Ce n’est pas normal que la large cicatrice dans le bas de mon dos me brûle à ton contacte et que tes yeux me rappellent ce que je t’ai dis. Alors dis, que m’as-tu fais… Rémiel. »


Un sourire étira en coin ses lèvres lui donnant un air charmeur et enfantin qui lui allait ci bien. Oh please, darling, don’t be shy <3


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Rémiel D. Keynes
Rémiel D. KeynesMessages : 32
Date d'inscription : 28/05/2010

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» Citation : Marche droit p'tit & tu verras un jour tu deviendras grand toi aussi.
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MessageSujet: Re: [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES }   [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES } Icon_minitimeMar 29 Juin - 16:27

    Le jeu est tellement amusant, n’est-ce pas ? C’est tellement amusant de jouer avec l’autre surtout quand on sait dès la fin que l’on va gagner quoiqu’il arrive on finiras premier ! Je vais te tuer, sans même que tu es le temps de quitter cet endroit. Je vais te faire souffrir et te faire vivre un enfer mon beau. Je dois juste réussir à contrôle mes pulsions animales qui désirent uniquement ta fin. Je veux voir la couleur de ton sang, je pouvoir m’y abreuvais, y rassasier ma soif de ton sang. Je veux sentir ta chair entre mes dents. Je veux voir l’expression de ton visage quand je commencerais à te tuer. Mon cher ami… Je compte faire de toi mon amant et te tue par la même occasion. Ca n’est pas dans mes habitudes de tourner autour d’un autre homme mais pour une fois je transgresserais cette règle pour mettre fin à tes jours. Je veux pouvoir décorer cet endroit par ta beauté. Je veux pouvoir y peindre les murs avec ton sang, je veux y accrocher des organes pour y faire un environnement plus chaleureux. Oh oui, laisse moi me faire plaisir, laisse moi pouvoir exaucé mon souhait ! Ma main lentement continua sa chute au niveau du bas du dos du jeune homme. Comme un silencieux appel ma main ne put s’empêcher de rester devant l’endroit où logiquement il devait garder ce magnifique souvenir de moi. Souviens toi ! Souviens toi de moi ! Laisse moi l’occasion de vite de tuer ! Je veux te dévorer. Laisse moi cette chance de pouvoir enfin tenir la promesse que je t’avais faite dans la forêt. « Si je te recroise, je te tuerais. » Je suis du genre à tenir mes paroles et je compte bien particulièrement à tenir cette dernière ! Je veux, juste voir ta souffrance enfin ! Que j’attends depuis si longtemps.

    Sa main attrapa rapidement la mienne m’empêchant de continuer ma chute jusqu’à sa fin. Mon regard regarda rapidement nos bras en l’air tandis qu’un léger sourire apparut sur mes lèvres alors que je croisais son regard. Tu commences à te souvenir pas vrai ? Oui ! A chaque mots que tu pouvais prononcer je sentais mon sourire se faire de plus en plus grand. Oui, tu as raison c’est étrange n’est-ce pas ? Le fait que tu te souviens si mal de moi. Je n’éprouvais pas simplement un désir de mort mais avant tout de faim genre ami. La viande que les humains mangeant n’est pas assez bonne pour moi. Je préfère la vrai chair fraiche. Je fermais lentement les yeux alors que je sentais l’odeur du jeune homme m’enivrais de nouveau. Ah ! J’ai tellement faim, si tu savais combien j’ai envie de te dévorer toi et personne d’autre. J’ai l’impression que tu es comme une drogue pour moi. C’est une chose horrible j’ai du mal à supporter l’idée que tu puisses me donner aussi envie de toi. Je rouvris les yeux alors que je le sentais tenir mon bras. Je la ramenais prêt de moi. Oui … Tu as le droit de savoir la vérité, je te l’accorde. Mon regard se plongea de nouveau dans le sien alors qu’il prononça mon prénom. Un sourire en coin apparut sur mes lèvres alors que je fixais sa main sur ma cuisse. Joue pas avec le feu petit. Je pris une grande inspiration alors que je descendais de la table pour me mettre à marcher. Les autres types étaient sortis et à part la fille qui dormait derrière le comptoir il n’y avait pas grand monde. Du moins, c’est-ce qu’il me semblait. Je marchais légèrement regardant vers les deux entrées non personne en vue. Bien… Fort bien …

      Hum … Tu es loin d’être stupide, ou alors je ne sais pas encore bien jouer mon rôle. Dommage, mais bon un peu d’entrainement sert toujours… Surtout avec les autres à venir.


    Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je m’approchais de mon plateau pour prendre une nouvelle bouché de l’un de mes encas. Je le regardais en souriant de nouveau avant de lui faire un clin d’œil. Je revenais vers lui en sautant avec facilité et souplesse sur la table. Je m’avançais vers lui. Alors que je m’accroupissais derrière lui tout en me penchant sur lui. Ma tête vint se loger au niveau de son épaule tandis que mon bras droit venant prendre sur son épaule de l’autre côté. Mon bras gauche quand à lui, se posant a l’endroit de sa cicatrice. Appuyant dessus, par pur sadisme. Souffre petit humain stupide. Dit adieu à tout ce que tu connais tu les verras bientôt plus jamais. Mes ongles appuyèrent sur sa cicatrise alors que je me mettais à rire au creux de son oreille. Mes lèvres frôlèrent rapidement celle-ci alors que je m’amusais à prendre une allure de vrai séducteur. J’ai pas besoin de jouer la comédie, je suis un roi dans son domaine.

      Cher et tendre… Voyons souviens-toi de ses douces nuits d’amour passaient ensemble… C’est étrange n’est-ce pas ? Tu aurais peut-être voulus que ce soit ca non ? Quand tu t’es mis à rougir tout à l’heure c’était pourquoi. Ce peut-il que je te plaise ? Mais si tu avais un minimum de mémoire rien que le fait de me voir rentrer ici aurait du te faire partir loin d’ici en courant… Mais non, il semble que tu te souviens plus de moi. Quel dommage non ? Moi je me souviens de tout dans les moindres détails.


    Je me mettais à rire laissant ressortir surement un peu ma folie meurtrière. Tandis que je léchais sensuellement l’oreille du jeune homme. Je laissais sa cicatrice alors que je posais mes mains sur ses épaules. Je garder par contre toujours la même distance entre ma bouche et son oreille. Et dans un murmure presque inaudible que seul lui pouvait entendre je lâchais un petit aboiement. Je me redressais rapidement en prenant appuie sur les épaules du jeune homme. Je sautais de la table pour retrouver la terre ferme alors que je commençais réellement à sentir l’excitation de la situation monter en moi. D’un geste rapide je regardais autour de moi et surtout les deux entrées. Toujours personnes en vue et tant mieux !

      Si je te parle de la forêt d’Hokkaido où apparemment tu y avais élu domicile. D’un loup … Et de moi ? Tu crois pouvoir faire le rapport dis moi ? Ou bien tu as encore besoin d’indice !


    Je lui adressais un grand sourire remplis de haine tandis que je sentais la serveuse devenir plus réactive. Ah mauvais chose pour toi petite ! Tu n’aurais jamais du bouger, je vais devoir te tuer toi aussi. Autant profiter de ce matin pour tuer. J’ai déjà cette envie de sentir l’odeur du sang couler dans ma gorge. Cela m’en donne des frissons, je vous jure, c’est encore mieux que les rapports sexuels ! Y’a rien de plus intense que cela. Mon attention se rapporta sur l’asiatique alors que je penchais légèrement la tête sur le côté.

      Allez parce que je t’aime bien, je vais t’aider une dernière fois a te souvenir !


    Dans un grognement sourd et animal, je prenais sous les yeux du jeune homme ma forme animal. Bien vite, l’humain laissé place à la grandeur et la force bestiale d’un grand loup de trois couleurs mélangés. Comment peut-il oublier encore ? Et même si cela ne lui revenait pas en mémoire eh bien tant pis, il allait mourir sans se souvenir. Un hurlement se fit entendre alors que la caissière m’aperçut. Oh ! La ferme ! Tu es du genre chiante je dirais. Je grognais contre mon ‘ami’ avant de bondir rapidement sur la jeune femme qui essaya de s’enfuir. La dernière chose qui entendis chez elle était surement le bruit de ses membres se déchirant. Je sentais mes griffes rentrer et sortir rapidement sous l’effet du plaisir de tuer tandis que je m’amusais à lécher le sang de l jeune fille. Elle n’était pas terrible… Un goût banal sans plus… Et pourtant je suis sur que LUI, a un gout des plus magnifique. Je me redressais alors écrasant par mon poids le corps inerte de la jeune fille pour fixer l’humain. Mes poils s’hérissèrent sur mon dos alors que je grognais de rage contre lui. Si j’aurais un conseil a lui donner c’est : Sauves-toi !
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MessageSujet: Re: [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES }   [ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES } Icon_minitime

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[ A SUPPRIMER ] Que s'endorme la faiblesse de mon âme dans le plus profond des cercueils. { Mr KEYNES }

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