» I love you, and I hate you, my best friend ... - PETER

**Pandora Lostsoul**

Découvrez la playlist lllllll avec James Blunt

Alone.
Voilà ce que je suis. Je suis seule. Je ne parle plus à personne ne se moment. Je suis dans le chalet, seule avec mes trois autres colocataires, y compris Darren qui, je crois, s’inquiète pour moi. Il n’a pas à s’inquiéter, surtout quand on sait pourquoi je suis dans cet état là. Je passe mes journées à regarder par la fenêtre, à le regarder lui, à attendre. Troublée, je suis troublée. Je n’ai pas le droit, cela m’est interdit. Pourtant je ne cesse de l’observer, avec mes expressions neutres, déprimées. Tu te demandes pourquoi je suis ainsi. Parce que je ne suis pas la seule à être dans cet état. Je n’ai aucunes chances, face aux autres. En plus il m’hait. Je baissai mon regard sur la table, attendant qu’il vienne me consoler, qu’il vienne me demander si j’allais bien. Mais il ne viendra pas, il l’a déjà fait, il ne le refera pas. Je me levai en boitant, je t’expliquerais plus tard, pris mon parapluie avec le drapeau de l’Angleterre dessus et sortie de la maison, en short et en t-shirt sous la pluie, chaude et lourde. Je ne veux pas faire les mêmes erreurs que toi. Je ne te tuerai pas comme tu me tues. J’étais entière grâce à toi, jusqu’au au jour où je me suis rendus compte que tu fessais ça à tout le monde, et qu’elles te veulent toute ; et que moi je ne suis que moi. Je trouvai refuge sous mon parapluie, la pluie coulait sur mon visage, se mêlant à mes larmes. Je ne sais pas pourquoi je pleur, je ne sais plus. Peut-être parce que je sais très bien que j’ai perdu d’avance, que je ne suis que ton amie et jamais plus, que tu en aimeras une autre, plus belle, mieux faite, mais moins conne que moi. Une blonde qui te ferras souffrir, et bien tant mieux. Tombe dans leurs pièges.
Je me laissai tomber à terre, lâchant mon parapluie, frappant la terre de la prairie, le ciel gris au dessus de moi. Mes pattes de loups apparurent et je grognais, ne pouvant plus pleurer de la même manière. Je hurlais, mes cordes vocales de loup, j’hurlais comme un loup, j’étais un loup. Je griffais la terre, comme si elle allait m’aider. J’ai peur. Pour les rares fois dans ma vie j’ai peur. J’ai fais la même erreur. Aimer quelqu’un qui ne t’aime pas, et quand il t’aime, il meurt à cause de toi. On regard ambré de loup monta vers le ciel. Au revoir Darren. Au revoir.
C’est tout ce que j’ai à te dire. Je t’ai vu rire, je t’ai vu pleurer. Je t’ai serré dans mes bras. Je ne tiens plus, alors je t’abandonne. Je suis lâche, de ne t’avoir jamais dis que je regardais dormir, que je te regardais tout le temps. Lâche de ne t’avoir jamais dis Je t’Aime, même en français, en anglais, en italien, en grec, en n’importe quelle langue, tant que je te le disais. J’ai échouée, alors je m’en vais. Je tournai ma tête, vers la maison au loin. Je pouvais rester, dormir avec lui comme chaque soir dans les sacs de couchage, je pouvais rester pour le lui dire. Mais je ne veux pas souffrir encore plus. Tu ne t’en rendras pas compte, mais moi si. Ma tête contre l’herbe, les larmes détruisant mon visage rouge. Mon parapluie était si loin. Je tendais la main, sans parvenir à l’attraper. Je craque, comme toujours. Je manque de force. Ce soir, quand tu verras que je ne serais pas rentrer, tu sauras pourquoi. Je ne vais pas prendre le chemin des falaises, mais celui du clan des loups-garous. Pour qu’ils me tuent. Que je puisse rejoindre mon frère, ma mère, mon père, dans le ciel. Et que je m’éloigne de toi, que je t’oublie. Cours, loin de moi. Vas avec elles, oublie ta meilleure amie. Le loup que je suis ne te convient donc pas ? A mais c’est vrai, tu ne le sais pas.
Mon pelage était trempé. En plus je pensais n’importe quoi, mais vraiment n’importe quoi. Cela n’a aucuns sens, et c’est tant mieux, je te prouve que tu m’embrouilles l’esprit. Une odeur s’approchai de moi, ainsi que des pas de chevaux. Peter et Gaïa. Je me relevai, en tant que louve, et me retournai pour voir Peter sur Gaïa, près de moi. Je me transformai en humaine, toujours avec ses larmes qui rayaient mon visage. Je courus vers la jument et en un bond j’étais derrière Peter, le serrant fort contre moi, comme si il allait faire quelque chose pour moi. Je pleurais sur lui, quelle honte. C’est de ta faute, c’est de ta faute. Tu me fais souffrir …

**Peter Sandryt Dead †**

Tristesse
Désespoir

Je suis pris d'une profonde et intense panique, une panique grandissante au fur et à mesure que les secondes passent, je sais, je suis au courant, j'ai peur. Ce sentiment est si violent, Gaïa est au grand galop, je la pousse à bout, la pauvre mais je n'ai pas le choix, je dois la voir le plus rapidement possible, quoi qu'il en coute. Je sais ce qu'il c'était passé au conseil, le temps presse plus que jamais, si je ne la vois pas maintenant il sera trop tard pour faire sécher ses larmes, ses larmes que j'ai vu couler bien des fois, trop de fois. Le paysage défile autour de moi à une vitesse folle mais c'est trop lent pour moi, j'aurai été plus rapide en loup mais je ne veux pas laisser ma jument, non jamais je ne pourrai partir sans elle. Et hop je prend à droite entre deux arbres, c'est un raccourcis, je l'utilise rarement car le sol est couvert de ronce et que cela peux faire mal à ma monture mais encore une fois il y a plus que urgence et puis Gaïa en a vu des bien pires. Je baisse la tête de temps à autre pour éviter les branches diverses et variés qu'il y a sur notre passage, le bruit des sabots sur le sol me calme, m'apaise même, je ferme les yeux un instant, je peux faire confiance envers ma jument pour nous emmener vers le chalet des demis - vampires, la où elle sera, sans aucun doute.

Parce que les rêves ne sont pas la réalité, qu'ils ne sont qu'utopiques et révèle notre vraie nature. Celle de vivre dans un monde où tout est beau, celle de vivre dans un monde ou la douleur, la tristesse, la mort n'existe pas.
Nous rêvons nos désirs et nous vivons des ainsi-soit-il. Alors est-ce ça la vie? Est-ce réellement ça? Je veux comprendre. Comprendre pourquoi un jour on né et pourquoi un jour on meurt. Comprendre pourquoi le bien existe, et pourquoi le mal existe. Comprendre à quoi sert la vie. Si c'est pour souffrir, je préfère mourir, peut-être que la mort est mieux que la vie? Mon cœur est en pièce. Je suis définitivement anéantis. Un jour quelqu'un à dit: Ne prenez pas la vie trop au sérieux car nous n'en sortirons pas vivant. Voilà mon erreur. La vie m'avait offert des moments magiques, mais au fond elle nous cache la vérité. La vie n'était remplie que de peine et de tristesse. Oui, je suis perdu, perdu dans un monde qui n'est pas le mien. Je voudrais juste un peu de liberté mais je suis un prisonnier et le monde est notre prison à tous, personne n'est libre, personne ne peut faire ce qu'il souhaite, moi en dernière position. Oui j'aime la vie, au fond je l'adore même, mais mon coeur n'est plus rien, juste des lambeaux de chairs dur le perron de la mort même, je ne peux plus, je saigne, je saigne et je saigne à n'en plus finir. Je te hais, oui, c'est toi qui m'a fait tant de mal. Je te hais, ma haine, elle se perd dans l'horizon ma vie, elle se perd là où la vie passe le cap de la mort. Je suis le principal acteur d'un film d'horreur mais je ne peux pas dire coupé et personne ne le fera pour moi. Un jour Jefferson à dit: Les contes de fées ne révèlent pas aux enfants que les dragons existe, les enfants le savent déjà. Les contes de fées révèlent aux enfants que l'on peut tuer les dragons. Voilà ce que j'ai découvert, voilà ce que j'ai ressentit, en écrivant cette phrase Jefferson avait tout compris à la vie et même plus encore.

Où suis-je, qui suis-je ? Ma tête me fais mal, très mal. Pourtant je suis sur ma jument, comme quelques instant au par avant, me plonger dans mes souvenirs n'est jamais une bonne chose, je n'étais pas vraiment dans mas souvenirs, j'étais plutôt dans leur analyse. Il faut que j'avance maintenant, Pandora n'attendrait pas 20 ans que j'arrive, et puis mince, elle ne sait même pas que je vais venir. Oui, je vais venir. Je fis légèrement accélérer la belle blanche, le temps est compté malgré tout ce que je peux dire ou penser, je pense bizarrement parfois, alors surtout il ne faut pas se fier à ce que dit ma tête. Mon coeur bat à tout rompre, la voir, je veux la voir, ça fait longtemps et si elle ne vas pas bien elle a besoin de moi. Besoin de moi, j'ai besoin d'elle. Une larme trace son sanglant sillon sur ma joue, elle tombe sur la croupe de Gaia. Elle, elle peut le comprendre, l'entendre, dans ses bras je peux pleurer sans en avoir honte. Je n'est pas besoin de me cacher avec elle et elle n'a pas besoin de se cacher avec moi. Je la vois, ça y est, elle est là, devant moi. La jument sens que je suis fébrile et magnifiquement elle augmente encore son allure. Elle s'arrête juste devant Pandora, cette dernière saute sur la monture, se place derrière moi et m'enlace. Elle pleure, comme je m'en doutais, c'était ce que je craignais un peu avant. Je me retourne, la prend sous la protection de mes bras et nous fait mettre pied à terre doucement, une fois debout je la plaque contre moi, sa tête sur mon torse et pleure à mon tour. Nous sommes malins, elle et moi en pleurs. Je ne veux pas sa souffrance, mais je ne veux pas la mienne non plus. Toujours collé à elle je lui murmure:

••Je suis là, tu n'as plus rien à craindre, parle moi, dis moi, tu peux me faire confiance, tu le sais ça... <<

Je suis pris d'une profonde et intense panique, une panique grandissante au fur et à mesure que les secondes passent, je sais, je suis au courant, j'ai peur.

**Pandora Lostsoul**

Plongée dans le doute le plus profond, je laissai la pluie me couler dessus. J’étais bercée par les battements de cœur de Peter, ne fessant même pas attention au fait que Peter m’a soulevé pour me poser à terre. J’avais son T-shirt trempé entre mes doigts. J’avais mal. Pourquoi, je ne sais pas, toutes les raisons que je me fais sont folles. Mais je savais pourquoi je pleurais. Parce que j’avais menti, menti depuis le début et Darren ne m’adressai plus la parole, simple fais que je sois une lycanthrope et que je ne l’ai pas dis. James aussi me boude. Je venais de perdre ma famille, pour avoir été trop curieuse et avoir été là au mauvais moment. Peut être qu’il n’y a aucune raison de pleurer, mais si cela pouvait me faire du bien, alors qu’il en soit ainsi. Pleurer, c’est laissé couler tout nos malheurs, les faire tomber par terre. Mais un jour, la terre nous le revois. Pour l’instant j’étais plus préoccupé par le fait que j’avais tout perdu, plutôt que de savoir que la terre allait m’en vouloir. Je sentis une goutte perler dans mon dos, ce n’était pas de la pluie. C’était une larme. Non pas la mienne, mais celle de Peter, qui semblait aussi effondrer que moi. Il me demanda de tout raconter. Alors je m’exécutai.

•• J’ai tout perdu Peter. Tout… A présent tout le monde sait que je suis une bête impure, un mélange discorde d’humain, de vampire et de loup-garou. Et, il le sait aussi. Je l’ai perdu. S’en ai fini de moi. C’est presque si j’ai le droit de dormir parmi les demi vampires. J’ai besoin de quelqu’un. Je ne tiens plus. Je vais partir peut être, très loin. Pour l’oublier. Je l’aime … Il me fait tant de mal

Et je reparti dans mes pleurs. Ca fait du bien de parler à quelqu’un. Quelqu’un qui va prendre le temps de t’écouter, qui va t’aider quelque sois la façon. Et Peter faisait parti de ces gens là. Moi je fais parti des gnegnottes qui pleurent, accrocher au cou de leur meilleur ami. Mais je me sentais bien ici, en sécurité. Je lâchai toutes les larmes de mon corps mais je me sentais bien. Etrangement mes mains glissèrent et vinrent se poser sur les joues de Peter. Parfois les désirs humains succombent aux interdictions. Mon regard était plongé dans son océan glacial. Ma tête bascula en avant et mes lèvres se posèrent sur les siennes. Parfois le désespoir nous pousse à faire des choses un peu étranges que l’on ne contrôle pas forcement. Le pire c’est que je me sentais bien et que je ne voulais pas renoncer, j’ouvrai et fermai ma bouche sans aucuns gènes comme si tout cela était parfaitement normal. Moi qui parlai de remède, je suis en train de prendre du poison, et je commençai à y prendre goût. Je n’entendais plus rien, je ne voyais plus rien, et je n’étais même plus présente. Un grand remède de quelques minutes, faut le poison de plusieurs mois de chagrin. Je ne savais pas trop quoi faire, ni trop dire et apparemment je n’avais pas grand-chose à faire si ce n’est continuer ma bêtise que j’avais gravement commencée. Je baladais alors ma main dans ses cheveux mouillés, sachant très bien que j’allais devoir le regretter un jour. Mon inconscience et ma folie allaient le payer très cher, parce que après ça, j’aurai perdu un ami de plus et hors de question mesdames de se dire qu’il faut continuer pour avoir une seconde de plus avec lui. Par malheur je n’arrivait même plus à me contrôler et j’ose même pas imaginer le tableau que je venais de crée. La bonne vieille expression qu’est lui bouffé la bouche convenait parfaitement. Cette odeur de menthe… Chut taisez-vous. Son parfum de… Vos bouches, il ne met pas de parfum. Pendant que je me bataillais avec mon esprit, j’étais tout là, comme une sauvageonne, à embrasser Peter sans même avoir réfléchi. L’unique problème, c’est que je ne voulais pas arrêter. Je ne pensai plus à Darren, je pensai à la menthe. Et ça, c’est très mauvais pour moi. Si jamais James apprend que j’ai embrassée un loup-garou sur ces terres, mon heure à sonner, sortez les fleurs, je veux des coquelicots sur ma tombe noire ébène – avec des rayures blanches et un mickey mousse dessus. Je baissai la tête, stoppant complètement mon remède le plus efficace et une larme perla sur ma joue. Mes lèvres était rouge par la pluie et ma peau encore plus blanche qu’avant. Je ne voulais pas le regarder. Je ne pouvais pas…

•• Je suis désolée ..

**Peter Sandryt Dead †**

Sentiment
Dérisoire

Dur, dur de vivre, dur, dur de lutter quand ça ne sert plus à rien, juste à souffrir encore plus. C'est remplie d'obstacles, c'est plein d'épines, de noir, de peur et de haine, mais c'est beau. C'est beau à vous en crever les yeux, à vous les faire briller après des mois de désespoir. Le monde est merveille, la vie est merveille, il faut peiner pour le découvrir et il faut se battre pour que cela reste sous nos yeux éblouies. Avoir pour seul but de rester heureux c'est ce qui fait que l'on réussit dans la vie. Etre un autre n'est pas une solution être soit est la pire. Comment d'écrire la vie d'une personne sans cracher au visage du créateur de ce monde. Possible. Impossible, oui mais quoi? La vie est impossible, un enchevêtrement de malheurs, et de peines. Comment aimer le Terre lorsqu'elle vous regarde avec haine. Impossible, une fois de plus. Le monde ce résume à ce mot, c'est triste mais véridique. Oui, je dis oui à la paix mais ce oui ne sert à rien, juste à montrer mon propre désaccord face à une chose qui ne changera jamais. Impossible est le changement.

Dans ses bras je suis bien et mal à la fois, je suis bien car je sais que là je peux tout dire mais je suis mal car elle aussi souffre. Souffrons donc ensemble. Pas de honte à avoir, pas de peur à ressentir et pourtant je sens les deux en moi. Pourquoi j'ai ces sentiments, je ne sais pas, je ne sais rien, je suis dans l'ignorance, je ne sais plus, je n'ai jamais su. Je suis un idiot. Panda' m'explique alors ce qui ne va pas, bien sur je suis déjà au courant, mais le dire fait souvent du bien au gens, surtout à elle. Aussitôt sa tirade terminé elle pleure à nouveau. Je caresse lentement ses cheveux en signe de réconfort. Elle doit pensé à autre chose, à autre chose que tout ce qui lui fait mal. Darren, juste pour ce qu'il lui faisait je le déteste, je le connais même pas ! Je deviens étrange, vraiment très étrange. Elle releva sa tête, je m'attend à une nouvelle parole de sa part, mais rien, pas un son ne sortie de sa bouche, en revanche celle-ci vint à la rencontre de la mienne. Le contact de ses lèvres contre les miennes me fis une drôle de sensation, pas désagréable mais loin d'être agréable, c'est une amie, je ne veux pas de ça avec elle, surtout qu'elle fait ça dans un grand moment de détresse. Ses mains passent dans mes cheveux trempés par la pluie. Je me surprend à ne pas la repousser, ce serai pas hyper gentil de faire ça, même très vexant à vrai dire. Mes propres lèvres bougent avec les siennes, il faut que cela cesse, ce n'est pas normal, il faut qu'elle arrête. Elle ne le fait pas, mais il lui prend quoi maintenant ?! C'est presque gênant pour moi à présent. Je dois faire quoi, rien rester ainsi, ne pas bouger, attendre que la raison reviennent dans l'esprit de Pandora, oui c'est la seule solution que j'ai, attendre. Enfin elle baissa la tête, mettant fin à ce baisé presque interdit, non pas presque, il l'est totalement. Elle vient pourtant de le faire. Elle ne croise pas son regard et moi je ne cherche pas le siens, non, je n'en ai pas vraiment envi sur le coup. Elle lui doucement qu'elle est désolé. Oui, c'est sur elle doit l'être, elle est même obligé de l'être. Nous sommes amis, non meilleurs amis et elle m'embrasse, comme ça, d'un seul trait. Je la regarde, longtemps, sans rien dire. Je la tiens toujours aussi près de moi, je n'est pas envi de la lâcher, non aucune envi qu'elle s'éloigne de moi, chose que je crains chaque jour un peu plus. Prenant mon courage à deux mains je lui parle, oui je lui parle, c'est un exploit vu que je suis un peu, mais un tout petit peu choqué:

•• Panda', pourquoi... pourquoi avoir fait ça, je suis vraiment confus et toi et moi sommes dans une sale situation... Néanmoins, je suis là pour toi, je sais que tu vas mal, je te comprend, je vais te sortir de la mais ça n'était pas une solution... <<

Bon d'accord je suis complètement traumatisé. En même temps il faut se mettre à ma place, c'est pas évident d'être en face d'une personne qui est pour vous l'amie la plus proche, elle vous embrasse alors que vous n'en avez pas envi et vous ne pouvez rien dire car la tristesse la ronge. Oui je sais c'est compliqué. Si la vie était facile je serai le premier au courant mais je peux le dire, je peux le clamer haut et fort, la vie est tellement complexe que personne n'en découvre toutes les facettes.

**Pandora Lostsoul**

Tout s’éclairai soudainement dans ma petite tête de folle. Ce n’est pas un rêve, ni un cauchemar, c’est juste, juste un adieu. Un adieu à la Russe, mais un adieu quand même. Punaise je ne sais pas ce que j’ai avec mes russes, c’est la deuxième fois que j’en parle depuis ce matin. C’était juste un adieu très mauvais pour moi, pour que je me sente encore plus coupable et que patati et patata. Et bien mademoiselle larme si tu veux que je pleure il me faudra bien plus que ça. Je reculai un peu et observai Peter qui me semblait étrangement choqué. J’étais contente, ça y est je suis guérie ! C’est parfait, aujourd’hui j’ai fais une bêtise, un truc interdit, je me suis pas ouvert le genoux et j’ai désobéie à James, c’est tout bien tout ça. Je fis, trop contente d’avoir foiré ma journée à un point incroyable. Je vais partir, partir très loin, méditer comme une con sous mon arbre et revenir et tout sera comme avant, tout le monde me détestera. Youpi !! Je tiens juste à préciser qu’il y a certaines choses qui ne me réussissent pas, tel que le coca et tu sais quoi, oui ça me rend hystérique et j’avais une de ces envies de sauter partout c’était atroce. J’avais un plan très maléfique en tête, oh oui très méchant. Revenir, ignorer Darren et … Mais non ça va pas, vu que lui, il m’a rien fais. Pas grave en s’en fou dans trois jours j’aurais oubliée mon plan. Je m’éloignais de Peter et dis

•• Bon bah salut ! Si tu vois Darren, tu lui que le grand méchant lycanthrope Pandora il est parti pour toujours

Je tournai le dos à Peter et couru droit devant moi en me transformant en une énorme louve grise. Mais quelque chose me retenait. Je fis demi-tour, galopant vers Peter. Je plaquai ma grosse tête contre son torse, lui léchai rapidement la joue en guise d’adieu et parti au loin dans la brume. Coupé, c’est dans la boîte c’est parfait. Patrick bon dieu, combien de fois je t’ai dis de dégager ta perche à micro de mon panoramique !

**Peter Sandryt Dead †**

Incompréhension
Rage

Pourquoi, pourquoi le monde est-il ainsi, moi je veux juste un peu de liberté, un peu de bonheur dans cet horrible endroit, Panda' semble elle légère après son acte mais moi je m'enfonce, je m'enfonce de plus en plus profond, dans une profondeur dont je ne connais pas la longueur. Pourquoi je me sens aussi mal, je sens qu'une chose horrible va se produire, aujourd'hui, maintenant mais quoi ? Impossible de savoir, je jette un rapide coup d'oeil vers Gaia, elle aussi est nerveuse, je peu je percevoir. Une chose ne tourne pas rond, ça sens vraiment pas bon du tout. C'est comme un indice dans le temps, je ne sais pas, mais mon inquiétude est croissante, toujours plus puissante. Pandora se retourne d'un coup, sans prévenir et elle s'éloigne, disant au passage:

•• Bon bah salut ! Si tu vois Darren, tu lui que le grand méchant lycanthrope Pandora il est parti pour toujours

Elle se fou de moi là ? Elle n'en a pas l'air, en moins de deux elle devient un loup gris, LE loups gris dont tout le monde parle. Une rage intense s'éprend de moi, elle marque un arrêt puis revient posé sa tête sur mon torse, me lèche le joue et pars, oui elle pars, me laissant seul sans mon désespoir alors que moi j'avais tout fait pour elle. Je me transforme à mon tour, d'un coup mal alaise dans mon corps d'homme. Je la rattrape en moins de deux et me poste devant elle, dévoilant une rangée de crocs pointus. Elle n'a pas le droit de me faire une chose pareille, ma rage, ma tristesse, ma colère rendent ma vision rouge sang, je ne vois presque plus aveuglé par la peine qui est maintenant mienne. Je lui lance un regard noir et lui balance:

•• Alors c'est ça hein, tu t'es servis de moi et maintenant que je ne te sers plus à rien tu me jette, tu ne vaut vraiment rien Pandora Lostsoul, j'avais une confiance aveugle envers ta petite personne et voilà que tu me laisse seul sur le bord de ta route. Si je ne suis qu'un joujou pour oublier Darren dis le, ce sera plus simple que de me mentir. Comment tu peux me faire une chose pareille à moi ????

Ma vois est dure, froide distante, le contraire de ce qu'elle était quelques minutes avant. Je suis totalement hors de moi, c'est vrai mais je me sens trahis et ce au plus profond de mon être, vous savez cette profondeur dont je parlais tout à l'heure et bien j'ai touché le fond, du moins c'est ce que je pense en cet instant. Et puis p*tain de vie de m*rde !!!!

**Pandora Lostsoul**

J’étais fière, et heureuse. Heureuse de terminer mal, très mal pas petite vie de demi vampiresse. Ainsi s’achève le longue épopée, la mienne, celle d’une folle hystérique qui foire tout dans ça vie. J’étais contente, j’allais aller voir mon frère, et peut être Gaël. Je courrais doucement, la langue pendante quand brusquement Peter se plaça devant moi, crocs en avant. Je ne compris pas tout de suite et m’assis sur le sol de la prairie. Les oreilles en arrièrent, la tête haute et la gueule fermée. Peter cracha les phrases les plus blessantes qu’il y avait à dire. Je pris posture de combat, la queue et les poils hérissés à un point qui ne me ressemble pas. Mon regard était foudroyant, comment ose-t-il dire ça ? Je crachai mes morceaux d’une voix agressive et glaciale.

•• Je croyais que TU étais mon ami, et quelqu’un à un jour dis que les amis devaient être solidaires. A non c’est vrai, tu n’étais pas encore née il y a quarante ans, c’est vrai. Il n’y a pas de route Peter. Il y a le mensonge certes, et c’est comme ça que j’ai réussi à vivre, mais me servir de quelqu’un ? Jamais ! Explique moi comment je me suis servie de toi ?! Si t’aime pas quand on t’embrasse tu préfèrerais ça en guise de remerciement ?

Je lui assénai un violent coup de patte à la mâchoire. Mon frère m’avait bien dis de me méfier des loups-garous, et une fois de plus je suis tombée dans leurs piège. Darren, lui, n’aurai jamais dis ça. Il m’aurait expliquer son problème et nous aurions réfléchir ensemble à une solution, et il ne m’aurait jamais empêché de partir. Je ne cherchais même plus à savoir quoi que ce soit, mon loup prenait le dessus et l’instinct de combat me forçait à me battre contre mon meilleur ami. Je n’avais même plus mal, je sentais juste l’odeur de nos sangs. Je mordais et griffai de partout. C’est lui qui m’a trahi, lui qui est du clan ennemi. Oh Alexander, pourquoi ne t’ais-je point écouté quand tu m’a dis de m’éloigner de Peter ? Parce que je suis une petite sotte qui est tombée tout droit dans la gueule … du loup ! Je ne sais combien de fois mon énorme corps de loup est tombé à terre, je sais juste que cet énorme loup gris n’abandonnai pas le combat et avait un seul but en tête, tuer son adversaire. Je ne maîtrisais plus mes gestes, ni mes actes. Non, non, je ne dois pas le tuer. Trop tard, quand je revins enfin à mes esprits, je tapai sur un corps mort, la nuque brisée par un coup de crocs trop violent. Mon regard était embué, de peine, de rêve peut être. Je hurlai brusquement, secouant le corps du loup. Attendant qu’il se relève, que je me pardonne et que je parte enfin. Je léchai une des blessures de mon meilleur ami, se qu’il en reste, et résistai à l’envie de laper le sang. Les larmes perlaient sur ma truffe et je m’allongeai à côté de lui, couinant comme un louveteau.

•• Peter… peter …

**Peter Sandryt Dead †**

Souffrance
Eternel

•• Je croyais que TU étais mon ami, et quelqu’un à un jour dis que les amis devaient être solidaires. A non c’est vrai, tu n’étais pas encore née il y a quarante ans, c’est vrai. Il n’y a pas de route Peter. Il y a le mensonge certes, et c’est comme ça que j’ai réussi à vivre, mais me servir de quelqu’un ? Jamais ! Explique moi comment je me suis servie de toi ?! Si t’aime pas quand on t’embrasse tu préfèrerais ça en guise de remerciement ?

Comment, comment elle peut parler de solidarité, j'ai tout donné pour elle, tout, j'aurai même donné ma vie si il le fallait et elle me dit que je ne suis pas solidaire ? C'est elle qui me laisse seul et pas le contraire. C'est l'hôpital qui se moque de la charité. Je souffre, je souffre d'une manière extrême mais je ne dis rien de plus à vrai dire elle me saute dessus avant que je n'es pu ouvrir ma gueule. Elle est comme une furie, frappant de toutes ces forces, malheureusement pour moi elle en a beaucoup, beaucoup plus que moi, je suis encore un jeune loup-garou et je n'es guère d'expérience au combat. Je lui donne un grand coup de griffe dans le flan et elle tomba à terre mais elle se relève rapidement et facilement, jamais je vais pouvoir tenir le choc. Mon sang coule à flot mes larmes également, je suis en train de me faire tuer par ma meilleure amie que j'embrassais 10 minutes avant cela, pourquoi je me suis opposé à son départ ? Pourquoi, pourquoi je n'ai que ce mot dans ma tête, oui que pourquoi. Pourquoi la vie est faite comme ça, pourquoi je suis fais comme ça, pourquoi je dois souffrir 24h/24, pourquoi je ressens cela pour Panda'. Ce sentiment que j'ai envers elle est impossible, comme puis-je aimer celle qui me tue en ce moment même. En parlant de tuer, elle me donne un coup de crocs très très violent à la nuque et je tombe au sol pour la première fois de l'affrontement, je crois que jamais plus je ne me relèverai.

Je vois Panda' reprendre ses esprits, je la vois alarmé par mon état, je veux lui crier de ne pas être triste mais cette action est totalement impossible. Elle vient vers moi et murmure mon nom en gémissant, je ne veux pas mourir en loup alors avec les dernières forces qui me reste je me reprend ma forme humaine. Peter Sandryt. Gaia arrive, je la regarde plein de peine, elle va devenir quoi elle aussi ? Cette fois elle n'a rien pu faire pour moi, mais comment faire de la résistance à un loup enragé ? Impossible comme tout le reste d'ailleurs. Elle penche sa tête vers moi et me renifle le visage, je ferme les yeux, je sens Pandora près de moi, son souffle me caresse le visage, moi je lutte avec la mort même mais peu à peu elle m'emporte. Je sens la douce couverture du sommeil éternel me recouvrir doucement, lentement, presque avec grâce. Il faut que je parle, sinon il sera trop tard ensuite. Une ultime larme sillonne sur mon visage, je tourne la tête vers ma meilleure amie et lui ouvre mon coeur:

•• Pandora, je me suis sentis trahis pour une seule et unique chose, je t'aime. Oui je t'aime et je ne peux rien y faire, mon âme se consume pour toi, bien au delà de toute peur et de toute souffrance. Je suis heureux que tu sois là, je sais c'est toi qui m'a tué mais on meurt tous un jour non ? Je préfère mourir sous tes griffes. Je sens le froid dans mon esprit, il est temps pour moi de te dire adieu, prend Gaia avec toi, je t'en pris. Ne m'oublis pas Pandora, ne m'oublis pas ...

Adieu monde cruel, adieu idiot de monde, celui qui m'a tant fait souffrir, celui qui a mis mon coeur en lambeaux, maintenant c'est enfin fini, enfin plus de douleur, personne ne se souviendra de moi tellement mon passage sur cette Terre fut bref et j'en suis content. Je ne voulais pas vivre longtemps, depuis le début ma vie est merdique, pourquoi sur la fin serait-elle plus belle? Il n'y avait aucunes raisons et de ça aussi j'en suis content. Ma vie est désormais terminé, terminé sur une note macabre, macabre comme un corbeau qui déploie ses ailes dans un ciel de cauchemars. Quoi que, j'aime cet oiseau, son élégance malgré ce qu'il représenta, les reflets de sont beau plumage.
C'est pour moi le début de la fin.

Ma dernière phrase partis dans le silence de la mort, un murmure, un souffle même dans ma tête. Je suis pris d'une profonde et intense panique, une panique grandissante au fur et à mesure que les secondes passent, je sais, je suis au courant, j'ai peur.

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir.

**Pandora Lostsoul**

Depuis mon enfance je me suis toujours trompée sur tout. Depuis toujours j’ai pensée que le garçon qui m’aimait me détestait et finalement, je l’ai tué sans le vouloir, ce petit humain. Je ne voulais pas tuer Peter. C’est ce loup, cette furie ambulante qui l’a fait. Quand Peter m’avoua tout, mon souffle d’humain se coupa et j’eu la soudaine envie de mourir avec lui. Mon corps partie en avant, posant ma truffe sur la joue glacée par la mort. Je pleurai, encore et toujours. Gaël m’a dit que je ne pouvais pas réparer mon passé en pleurant, il a raison. Je ne cherchais pas à savoir le pourquoi ni le comment, je me blottis contre ce corps d’humain glacé et pleurai toutes les larmes de mon corps. IL m’aime, je l’aime, je les aime. Tout ce bousculait. Je voyais les yeux de Peter se voiler, et avant que ça ne soit la fin je lui dis.

« Je t’aime Peter.. Je t’aime !

Je voulus crier au monde entier que j’aimais deux personnes, mais je voulais que Peter meurt heureux. Il n’était pas encore mort, et il allait entendre mes pleurs jusqu’à la fin. Quand je levai enfin ma tête d’humaine, parce que j’étais redevenue humaine, Peter était mort, son regard vide d’expression, sa bouche entrouverte et son sang coulaient. Désespérée j’essayais de combler les plaies avec mes doigts, aggravant la situation, constatant que son sang était fort. Je posai ma tête sur son cœur, qui ne battait plus. Je ne pouvais lui faire un massage cardiaque, c’était fini, il était fini. Mon cri de douleur résonna dans toute la vallée, me balançant en avant, en arrière, espérant qu’il ouvre les yeux en me disant bouh ! Comme les enfants. Il est mort. Plus jamais il ne me dira Bouh comme les enfants, plus jamais je pourrais pleurer sur son épaule, plus jamais il pleurera sur la mienne. Plus jamais il ne vivra. Je ne cherchais pas midi à quatorze heures. Je plantai mes crocs dans la gorge, injectant le plus de poison possible, avec un peu de chance. Je ne veux pas qu’il meurt. Je me redressai attendant qu’il se redresse en tant que vampire lycanthrope. Le poison atteindra-t-il le cœur ? Je voyais le liquide vert, le poison, coulait d’antre les plaies, n’atteignant jamais le cœur inerte de Peter. Je tapai sur le sol en pleurant, saignant la lèvre à force de la mordre. J’avais mal, tellement mal, je voulais mourir. Maintenant. Oh Peter… pardonne moi. J’attendais encore, espérant tout de même. J’ouvris délicatement sa bouche avec mes doigts, rien, pas un croc de vampire, juste les énormes molaires de loups-garous, et cette haleine mentholée avait disparue. Rien de tout cela ne serait arrivé si je n’avais pas emmener Darren avec moi pour suivre cette fichue odeur. Rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne serais pas devant son corps mort et gelé. Je m’allongeais sur le sol, jambes dans son sang, tête sur son torse. Je n’entendais plus son cœur battre, ni son souffle dans mes cheveux, je sentais juste mes larmes perlées et mes doigts s’accrocher à sa peau. Mon corps était secoué par les sanglots et ma respiration se coupait de temps en temps. Je sentais Gaïa derrière moi. Je ne voulais pas la voir, je voulais Peter, je voulais Darren, je veux tellement de chose qu’au final je n’ai rien du tout et je pleure sur un cadavre. Je me levai, posa le corps mort de Peter sur Gaïa et montai sur le cheval. C’est Peter qui m’a appris à monter. N’ayant plus la force de conduire, je m’étalai lamentablement sur la nuque de Gaïa en pleurant, la laissant me guider à un endroit pour enterrer mon meilleur, un des deux voleurs de mon cœur.

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